NOUVEAU SINGLE DE TIKEN JAH FAKOLY: UN MESSAGE FORT À L’ENDROIT DES DIRIGEANTS DE L’AES !

Comme disait l’autre, il a le verbe haut et l’expression libre. L’artiste Tiken Jah Fakoly, bien que faisant partie des premiers soutiens des pays membres de l’Alliance des Etats du Sahel (AES), n’a pas mis sa langue dans sa poche pour envoyer un message fort à l’endroit des dirigeants des trois pays membres de l’Alliance ! Il leur supplie plutôt de faire tout pour ne pas « Gâtez pas l’AES » !

Fidèle à la philosophie de sa musique, l’artiste a repris son micro pour dénoncer certaines pratiques liberticides dans les trois pays de l’Alliance qu’il considère comme des freins à l’évolution et au développement de l’AES. « Ne gâtez pas l’AES, ne gâtez pas. La liberté d’expression mangée par la révolution acquise dans le sang. Regardez ce qui se passe dans l’AES. Dès que tu critiques un peu, c’est le front où la prison », peut-on entendre dire dans la chanson. Cette prise de position n’a pas tardé à susciter une réaction virulente parmi les partisans de l’AES.

Sur TikTok, de nombreux créateurs de contenu pro-AES ont diffusé des vidéos dénonçant les propos du chanteur, tandis que certains internautes ont même menacé de supprimer les œuvres de Tiken Jah Fakoly de leurs appareils.

Face à cette vague de critiques, l’artiste a choisi de maintenir le silence, sans répondre aux commentaires négatifs. La vérité est que Tiken Jah Fakoly n’a pas commis un crime, il apporte plutôt son soutien aux dirigeants de l’AES en leur demandant de ne pas donner raison à leurs détracteurs qui sont perpétuellement dans des manœuvres pour saboter les efforts de l’Alliance. Il faut dire que le reggaeman ivoirien, connu pour son franc-parler et son engagement politique, a été l’un des premiers soutiens des pays membres de l’Alliance des États du Sahel (AES).

La preuve, lors d’une audience avec le Capitaine Ibrahim Traoré en décembre 2023, l’artiste avait chaleureusement salué les efforts du dirigeant burkinabè pour défendre la souveraineté du Burkina Faso et, plus largement, celle de l’Afrique. « Le combat au Burkina Faso aujourd’hui, est un combat pour l’Afrique et pour la vraie copie de l’indépendance. Parce que celle qui nous a été donnée en 1960 était la photocopie. Notre génération a donc décidé de récupérer la vraie copie sans animosité et sans être contre quelqu’un », avait-il déclaré à cette occasion.

Alors, qui veut donc chercher des poux sur la tête de Tiken Jah Fakoly ?

MAIMOUNA DOUMBIA