TRAFIC DE STUPÉFIANTS À KAYES : L’ANTENNE RÉGIONALE DE L’OCS SAISIT UNE VALISE ABANDONNÉE CONTENANT 50 BRIQUES DE CANNABIS À LA GARE

L’Antenne régionale de l’Office central des stupéfiants (OCS) de Kayes intensifie ses efforts dans la lutte contre le trafic de drogues et de stupéfiants.
Dans la matinée du samedi 27 septembre 2025, les hommes du Lieutenant-colonel Moumine Bengaly, chef d’antenne de l’OCS de Kayes, ont procédé à une saisie importante de produits illicites, confirmant une fois de plus leur détermination dans ce combat. Aux environs de 6 heures, les agents de l’OCS, guidés par des renseignements jugés fiables, ont découvert une grosse valise abandonnée dans l’enceinte de la gare d’une compagnie de transport. À l’intérieur, cinquante (50) briques de Skunch, un dérivé du cannabis, étaient soigneusement conditionnées. Selon les premiers éléments de l’enquête, le principal suspect, non encore identifié, aurait déposé la valise depuis une moto avant de prendre la fuite pour échapper à une interpellation.
Le Chef d’Antenne de Kayes, le Lieutenant-colonel Moumine Bengaly, a indiqué que des investigations sont en cours afin de retracer l’origine de cette cargaison et d’identifier les auteurs de ce trafic.
Cette saisie rappelle l’ampleur du phénomène du trafic de stupéfiants dans la région de Kayes, zone stratégique de transit, et souligne la vigilance constante des agents de l’OCS. Elle témoigne également de l’engagement de l’Office central des stupéfiants à protéger la population contre les méfaits liés à la consommation et à la commercialisation des drogues. À titre de rappel, le 18 septembre dernier, les agents du Lieutenant-colonel Bengaly avaient interpellé un individu en possession d’une importante cargaison de drogue. Le suspect, un homme de 26 ans, avait été appréhendé à la gare routière de Lafiabougou (Kayes) alors qu’il s’apprêtait à récupérer deux grosses valises contenant 100 briques de Skunch soigneusement dissimulées.
Le mis en cause avait été placé en garde à vue, conformément aux procédures en vigueur, pour répondre des faits qui lui étaient reprochés. ■
YOUSSOUF KONATE