LES TRAVAILLEURS DES COLLECTIVITÉS SE DÉGONFLENT : LES SYNDICATS SUSPENDENT LEUR MOT D’ORDRE DE GRÈVE

 LES TRAVAILLEURS DES COLLECTIVITÉS SE DÉGONFLENT : LES SYNDICATS SUSPENDENT LEUR MOT D’ORDRE DE GRÈVE

Les travailleurs des collectivités, cadres de l’administration générale, n’iront finalement pas en grève demain mercredi, comme ils en avaient brandi la menace. La plateforme des syndicats, selon les informations recueillies, a trouvé un compromis avec les autorités à l’issue des négociations menées avanthier, lundi 23 juin 2025.

Conséquence : le mot d’ordre de grève de 72 heures, reconductible à 120 heures, a été suspendu, selon des sources proches du dossier. En effet, par le biais d’un communiqué, la plateforme avait annoncé l’échec d’une première tentative de négociation, tout en précisant qu’une nouvelle rencontre était prévue pour le lundi 23 juin 2025. Elle avait alors porté à la connaissance de l’opinion publique que, faute d’accord, la première phase de grève de 72 heures devait débuter le mercredi 25 juin pour prendre fin le samedi 28 juin 2025.

La seconde phase, de 120 heures, devait s’étendre du lundi 30 juin au samedi 5 juillet 2025.

Dans la lettre de préavis de grève déposée sur la table du gouvernement depuis le 10 juin 2025, les syndicats membres de la plateforme revenaient en détail sur les raisons de cette action qu’ils menaçaient de lancer à l’échelle nationale si aucune solution n’était trouvée. Les revendications portaient notamment sur : le rejet des primes et indemnités adossées à des délibérations des conseils des collectivités territoriales ; l’injustice flagrante créée par l’État entre les fonctionnaires des collectivités territoriales du cadre de la santé et du développement social ou de l’éducation (pris en charge par l’État) et ceux du cadre de l’administration générale (payés par les ressources limitées des collectivités territoriales) ; le retard dans la mise en œuvre des points d’accord contenus dans les procès-verbaux de conciliation entre les syndicats et le gouvernement ; et le non-paiement régulier des salaires des fonctionnaires du cadre de l’administration générale pendant plusieurs mois.

La liste des doléances n’est pas exhaustive.

Aujourd’hui, les syndicats exigent la mise en œuvre diligente de tous les points d’accord encore non appliqués figurant dans les procès-verbaux de conciliation signés entre les deux syndicats de la plateforme et le gouvernement. Face à la gravité de la menace de grève, les parties ont repris les discussions autour de la table de négociation, le lundi 23 juin, après l’échec de la première tentative. ■

 LAYA DIARRA

Sarah TRAORE

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