PERSISTANCE DES ATTAQUES TERRORISTES DANS LA RÉGION DE BANDIAGARA : PLUSIEURS COMMUNES APPELLENT À UNE ACTION RAPIDE ET CONCRÈTE

 PERSISTANCE DES ATTAQUES TERRORISTES DANS LA RÉGION DE BANDIAGARA : PLUSIEURS COMMUNES APPELLENT À UNE ACTION RAPIDE ET CONCRÈTE

La situation sécuritaire reste préoccupante dans les communes de Ségué, Diallassagou et Laissagou, situées dans la région de Bandiagara.

Malgré les efforts annoncés, les attaques terroristes contre les populations civiles persistent. Plusieurs villages ont récemment été pris pour cible par des hommes armés non identifiés. Ces actes de violence, qui plongent les habitants dans une insécurité permanente, montrent que la zone n’est pas encore sous contrôle. Les populations locales continuent de vivre dans la peur et l’incertitude, appelant à une ‘‘action rapide et concrète’’ pour rétablir la paix et la stabilité. Le 14 décembre dernier, un drame tragique a frappé la commune de Diallassagou. Un engin explosif improvisé (EEI) a causé la mort de cinq (5) femmes et fait un blessé. Ces femmes, qui voyageaient à bord d’une moto tricycle en provenance de la commune de Tory, se dirigeaient vers Diallassagou lorsque leur véhicule a heurté un EEI.

Elles ont perdu la vie dans l’explosion, tandis que le conducteur a été grièvement blessé. Après ce drame, sept personnes ont été tuées à Ségué par des groupes terroristes.

Ces attaques successives illustrent l’insécurité persistante dans la région de Bandiagara. Au moins vingt personnes ont été tuées et plusieurs autres blessées, le vendredi 20 décembre, dans des attaques visant plusieurs villages de cette localité en proie aux exactions des groupes djihadistes. Selon des sources locales, ces attaques ont fait 15 morts dans les localités de Bourari, deux (2) à Madina, deux (2) à Banguel Toupè Singuel, et cinq (5) à Gaza. Par ailleurs, d’autres villages, tels que Massasegué et Sonfounou, ont été incendiés, et leurs greniers réduits en cendres. Face à cette série d’attaques terroristes, de nombreuses populations ont fui leurs villages pour sauver leur vie. Plusieurs localités se vident progressivement de leurs habitants, accentuant la crise humanitaire dans la région.

Les modifications visent surtout à clarifier le texte tout en conservant sa structure initiale. ■

YOUSSOUF KONATE

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