LE SITE D’ORPAILLAGE DE BEREKO DANS LA REGION DE BOUGOUNI PRIS D’ASSAUT PAR LES HOMMES DE L’OCS : DEUX INDIVIDUS TRAVAILLANT AU COMPTE DES GRANDS DEALERS INTERPELLÉS ET UNE IMPORTANTE QUANTITÉ DE SUBSTANCES PSYCHOACTIVES SAISIES
Les dealers n’ont pas de répit dans la région de Bougouni. La semaine a été très mouvementée sur le site d’orpaillage de Béréko où les agents de l’Office Central des Stupéfiants ont pris d’assaut les sanctuaires.
Le site d’orpaillage de Béréko, situé dans la sous-préfecture de Yorobougoula, région de Bougouni, est devenu un repaire pour les trafiquants de drogues de tous acabits activement recherchés. Fort de ce constat, les hommes du commissaire de police Danséni sont allés démystifier le site. Selon les informations fournies par la direction de l’Office Central des Stupéfiants (OCS), les lieux ont été passés au peigne fin et les saisies effectuées sans aucune résistance. En effet, c’est suite à une information obtenue d’une source fiable que le commissaire de police Danséni Koné, chef de l’Antenne OCS de Bougouni, et ses hommes n’ont pas lésiné sur les moyens pour se rendre sur le site incriminé, réputé être un des bastions des dealers.
À leur arrivée sur les lieux, les agents de l’Antenne OCS de Bougouni ont constaté, comme indiqué, des activités illicites.
Sans tarder, ils ont mené une descente qui a permis d’interpeller deux (2) individus travaillant pour les grands dealers. Ainsi, après des fouilles, des quantités significatives de substances psychoactives interdites ont été découvertes. Il s’agit de : 1.251 comprimés de Tramadol ; 279 boules de cannabis ; 01 brique et demi de cannabis ; 296 comprimés d’éphédrine. Pour la direction de l’OCS, cette intervention de l’Antenne de Bougouni sur les sites d’orpaillage où les activités illégales sont menées est stratégique. Ces activités sont exercées au détriment des populations locales et il incombe au commissaire de police Danséni Koné de vouloir mettre fin à ces trafics illicites de produits dangereux pour la population.
Les suspects interpellés, dont un homme et une femme, ont été placés sous mandat de dépôt par le Parquet de Bougouni. ■
YOUSSOUF KONATE