L’ANCIEN PM À LA RENCONTRE DES PARTIS POLITIQUES POUR PARLER DU MALI : CHOGUEL, UN ANCIEN CHEF QUI A SOUCI DE SON « VILLAGE » ?

 L’ANCIEN PM À LA RENCONTRE DES PARTIS POLITIQUES POUR PARLER DU MALI : CHOGUEL, UN ANCIEN CHEF QUI A SOUCI DE SON « VILLAGE » ?

L’ancien Premier ministre Choguel Kokalla Maïga, après son éviction et la passation de service avec son successeur à la Primature, notamment le Général de Division Abdoulaye Maiga, a initié une rencontre avec les partis membres du M5- RFP, dont le FSD, son organisation d’appartenance au sein du mouvement, pour leur rendre compte de sa mission, mais pour les remercier pour la confiance placée en lui.

Démentant ainsi un adage de cheznous qui voudrait que «les anciens chefs se fichent éperdument du devenir de leurs villages» ! Cette initiative de l’ancien Premier ministre est salutaire, d’autant qu’en plus de rendre compte et de remercier ses mandataires pour la confiance placée en lui dans sa mission qui vient de prendre fin, il a tenu à leur rappeler la nécessité pour eux tous de continuer à s’engager et s’impliquer davantage pour la réussite du Mali et de la Transition, et surtout pour que l’AES (Alliance des Etats du Sahel) reste debout ! Conscient que toute mission a une fin, il a fait savoir qu’il a fait ce qu’il a pu et qu’il pensait être nécessaire pour le Mali. Pour le reste, dira-t-il, il n’y a que des conseils qu’on peut donner.

Aussi a-t-il foi que le Mali, qui reste éternel, pendant que les hommes passent. La preuve, fera-t-il savoir, il ignorait, lorsqu’il rejoignait Soumaila Cissé, que celui-ci allait partir pour lui laisser la présidence du FSD.

«Au moment où nous arrivions, il n’y avait pratiquement de pays, parce que c’étaient d’autres qui décidaient à notre place. Nous nous sommes joints à nos partenaires, chacun a fait ce qu’il pouvait, et aujourd’hui au moins nous avons un pays», a expliqué Choguel Kokalla Maiga. Et de poursuivre : « J’ai remercié les travailleurs de la Primature qui m’ont accompagné, j’ai salué le nouveau Premier ministre. J’ai dit qu’on est comme dans une couche d’estafette, un destin a été parcouru, l’estafette lui est revenue maintenant et je lui ai souhaité bonne chance. Aucun débat à caractère personnel ne doit nous distraire de l’essentiel qui est le Mali. Notre pays était pratiquement en voie de disparition. Aujourd’hui Dieu merci, grâce à la détermination des Maliens, à leur résistance, à leur résilience, le Mali a montré la voie au point que d’autres se sont joints à nous. Nous n’avons donc aucun droit devant l’histoire et devant notre peuple de démériter. Les changements de gouvernement est un processus naturel. Que personne ne prenne ça en mal de façon particulière.

On peut servir son pays sans être dans un gouvernement. Il y a 22 millions de Maliens, au gouvernement ils sont 20 à 30… Donc là où vous êtes, il faut rendre service au Mali, il faut aider ceux que Dieu a mis en poste pendant une période, parce que rien n’est éternel…

Le reste, c’est des états d’âmes qui sont passagers. C’est ce que je suis venu vous dire et vous remercier encore de votre confiance. Je reste toujours disponible pour vous, pour vous, pour le Mali, pour les africains et pour les Maliens, de l’intérieur et de la diaspora, pour que notre pays soit toujours cité en exemple dans le monde. Nous avons crevé le plafond de verre et tous les africains nous regardent. Nous n’avons pas le droit de décevoir les Maliens et les Africains. Restez donc disponible pour votre pays». ■

 MAÏMOUNA DOUMBIA

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