L’ANCIEN PM MOUSSA MARA LORS DE LA CONFÉRENCE POUR LA LIBÉRATION DES 11 LEADERS POLITIQUES :  «NOUS VOYONS LES LIBERTÉS REMISES EN QUESTION»

 L’ANCIEN PM MOUSSA MARA LORS DE LA CONFÉRENCE POUR LA LIBÉRATION DES 11 LEADERS POLITIQUES :  «NOUS VOYONS LES LIBERTÉS REMISES EN QUESTION»

Les partis signataires de la déclaration du 31 mars se sont réunis, mercredi 20 novembre 2024, à la Maison de la Presse, pour une conférence de presse sur la situation des 11 leaders politiques détenus depuis plus de cinq mois pour ‘‘atteinte à la sûreté intérieure de l’État et opposition à l’autorité légitime’’. L’Ancien Premier ministre Moussa Mara, président d’honneur du Parti Yèlèma, n’a pas manqué de participer à cette conférence.

À l’issue de la rencontre, présidée par Mme Sy Kadiatou Sow, l’ex-député de la commune 4 a exprimé son point de vue sur la détention de leurs camarades politiques et sur celle de tous les prisonniers d’opinion. Selon lui, l’essentiel réside dans la liberté d’expression et la démocratie, et, surtout, dans la liberté d’opinion. ‘‘Notre pays, ces 30 dernières années, a fondé son destin sur la liberté. Aujourd’hui, nous voyons cette liberté remise en cause. Nous ferons tout ce qui est en notre pouvoir, en utilisant tous les moyens légaux, pour que nos camarades soient libérés, et nous espérons que cela se produira rapidement’’, a-t-il déclaré.

Il a ajouté qu’ils poursuivront leurs efforts dans cette direction pour que la démocratie et la liberté redeviennent des piliers fondamentaux de la nation.

Au cours de la conférence, les partis signataires de la déclaration du 31 mars ont lancé un appel pressant aux autorités de la Transition, les exhortant à libérer dans les plus brefs délais tous les détenus politiques, qu’il s’agisse des 11 leaders, de Ras Bath, Rose la Vie Chère, Étienne, Ben le Cerveau, Clément, ou encore Issa Kaou N’Djim. Il est à noter qu’aucune date n’a encore été fixée pour le procès des 11 leaders politiques, incarcérés depuis juin dernier. Leur demande de remise en liberté a été rejetée le 12 novembre par la chambre d’accusation de la Cour d’appel de Bamako, qui a jugé non fondés les arguments présentés dans le dossier. Par conséquent, ces responsables de partis politiques resteront en prison jusqu’au jugement de fond. ■

YOUSSOUF KONATE

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