LE « GOUVERNEMENT EN EXIL » AU CANADA VOLE EN ÉCLATS : APRÈS LA FANFARONNADE, LE « PREMIER MINISTRE DE LA TRANSITION CIVILE » JETTE L’ÉPONGE !

 LE « GOUVERNEMENT EN EXIL » AU CANADA VOLE EN ÉCLATS : APRÈS LA FANFARONNADE, LE « PREMIER MINISTRE DE LA TRANSITION CIVILE » JETTE L’ÉPONGE !

Après la fanfaronnade de certains opposants ayant décidé de mettre en place ce qu’ils appellent un « gouvernement civil de transition en exil au Canada », le groupe semble être rattrapé par la dure réalité. Leur aventure semble terminée avec la démission du Premier ministre de cette structure.

Le temps donne raison à ceux qui pariaient qu’il s’agissait d’un gouvernement mort-né. Dans une lettre adressée au « Président de l’Assemblée citoyenne de la transition civile du Mali » en exil à Genève, le « Premier ministre et ministre des Affaires étrangères » annonce sa décision de jeter l’éponge. Le contenu de la lettre qui circule est rédigé comme suit : « J’ai l’honneur de solliciter votre haute bienveillance par cette correspondance qu’à partir de ce jour, samedi 9 novembre 2024, moi, Mohamed Ag Ahmedou, occupant les postes de Premier ministre depuis le 13 juillet 2024 et de ministre des Affaires étrangères depuis le 25 mai 2024, je démissionne ainsi que les membres de mon gouvernement, y compris les différents secrétaires d’État et le chef d’État-major de la transition civile du Mali en exil à Genève. »

« Mon aventure dans le gouvernement malien en exil prend fin ce samedi, tout comme ma lutte avec la plateforme de défense des droits humains, dénommée PANEL des démocrates maliens ».

Il poursuit dans cette lettre de démission : « Aujourd’hui, nos chemins se séparent, car la forme de gouvernement malien en exil a suscité beaucoup de tiraillements inutiles liés à des problèmes de leadership et d’influence. Nous, en tant qu’initiateurs de ce concept de gouvernement malien en exil contre le pouvoir en place au Mali, avons opté pour offrir une nouvelle vision de ce que le Mali de demain doit être. Mon aventure dans le gouvernement malien en exil prend fin ce samedi, tout comme ma lutte avec la plateforme de défense des droits humains, dénommée PANEL des démocrates maliens.»

Constituée au lendemain du dialogue inter-malien, la dynamique de certains opposants aux autorités de la transition semble s’essouffler. Une des personnalités de ce combat, l’ancien avocat général qui a par la suite été radié du corps des magistrats, a déjà jeté l’éponge. Le groupe semble confronté à des difficultés pour justifier le clash. Le fameux gouvernement en exil vole en éclats, au grand dam de certains soutiens. ■

LAYA DIARRA

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