MASSACRE DE 19 CIVILS DANS LA COMMUNE DE DIALLASSAGOU : GINNA DOGON APPELLE LES AUTORITES À REDOUBLER D’ARDEUR
Les groupes armés terroristes ont perpétré une attaque contre des civils à Diallassagou dans la région de Bandiagara, le samedi 25 mai 2024. Dix-neuf (19) personnes ont été froidement assassinées dans leurs champs dans la localité d’Insogou.
Suite à ce massacre, l’Association Malienne pour la Protection et la Promotion de la Culture Dogon « Ginna Dogon » a réagi en interpellant les autorités à redoubler d’ardeur pour mieux assurer la sécurité des personnes et des biens au Centre du Pays. Dans une notre publiée en date du lundi 27 mai 2024, ‘‘Ginna Dogon’’ explique avoir appris avec stupéfaction le massacre de dix-neuf (19) personnes froidement assassinées dans leurs champs par des hommes armés dans la localité de Insogou, commune de Diallassagou. Elle indique que l’agression armée, lâche et ignoble a également fait trois blessés graves hospitalisés à Bankass et à Diallassagou. Avant de rappeler que cette tragédie survient dans un contexte marqué depuis huit (08) ans par des attaques sanglantes, des razzias de biens, des enlèvements de personnes, de vivres et de cheptels dans l’ensemble de la région de Bandiagara.
L’Association Malienne pour la Protection et la Promotion de la Culture Dogon « Ginna Dogon » a condamné avec la dernière énergie cette barbarie et présenté ses condoléances aux familles des disparus et souhaite prompt rétablissement aux blessés.
‘‘Ginna Dogon invite les Autorités à redoubler d’ardeur pour mieux assurer la sécurité des personnes et des biens particulièrement dans le Centre conformément aux engagements par elles pris à l’occasion de plusieurs audiences et au devoir régalien de l’Etat d’assurer équitablement et promptement la sécurité des personnes et des biens’’, indique la note signée par son président Nouhoum Tapily. Par ailleurs, le Bureau National de « Ginna Dogon » invite tous ses démembrements à prier pour le repos de l’âme des disparus et au retour de la paix et de la quiétude dans le pays.
YOUSSOUF KONATE