APRES SON ANNULATION POUR FRAUDE MASSIVE : LE CONCOURS D’ENTREE A LA FONCTION PUBLIQUE A DEMARRE LE  LUNDI 22 AVRIL

 APRES SON ANNULATION POUR FRAUDE MASSIVE : LE CONCOURS D’ENTREE A LA FONCTION PUBLIQUE A DEMARRE LE  LUNDI 22 AVRIL

Après son annulation par les autorités pour fraude massive, les épreuves du concours d’entrée à la Fonction Publique, ont démarré ce week-end à Bamako et à l’intérieur du pays. Ils sont plus de soixante-quatre mille(64.000) candidats à se présenter pour plus de 1.400 postes.

Le concours d’entrée dans la Fonction publique de l’État pour l’exercice budgétaire 2023, prévu du 23 au 31 décembre 2023, a été annulé suite à la découverte et au démantèlement d’un réseau de fraude. Cette révélation a provoqué une onde de choc parmi les candidats et a suscité un vif intérêt de la part du public. Le ministère de son côté, affirme avoir pris cette décision pour préserver l’intégrité du processus de recrutement et faire preuve d’équité envers tous les postulants. L’action rapide et efficace du ministère du Dialogue Social, du Travail et de la Fonction Publique a permis d’identifier et de démanteler ce réseau de fraude, démontrant ainsi sa détermination à lutter contre la corruption et à garantir des procédures de sélection transparentes et justes.

Cette annulation souligne l’importance accordée à la transparence et à l’éthique dans le recrutement au sein de la Fonction publique. Le ministère du Dialogue Social, du Travail et de la Fonction Publique s’engage à maintenir des standards élevés en matière de sélection et à préserver la confiance du public envers l’administration publique. Aux dires d’Innocent Diop, président du centre LBAD, les épreuves de ce énième concours de l’année 2023 se déroulent bien.

« Certains candidats n’avaient pas les pièces pour accéder à la salle. C’est sur instructions des plus hautes autorités que nous avons fait respecter les règles qui nous ont été dictées pour le bon déroulement des épreuves. Il n’y a pas eu d’incidents majeurs, comparativement au concours dernier, car cette année, au niveau de la surveillance, nous avons de la bonne qualité. »

Ben Chérif

Le Soir de Bamako

http://lesoirdebamako

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