MASSACRE A KANI BONZON DANS LE CERCLE DE BANKASS : UNE DELEGATION MINISTERIELLE DEPECHEE AU CHEVET DES RESCAPES

 MASSACRE A KANI BONZON DANS LE CERCLE DE BANKASS : UNE DELEGATION MINISTERIELLE DEPECHEE AU CHEVET DES RESCAPES

Le ministre de la Réconciliation, le Colonel Ismaël Wagué et le ministre délégué Oumarou Diarra se sont rendus hier mardi, en compagnie du gouverneur de la région de Bandiagara à Kani-Bonzon, cercle de Bankass.

La venue de cette délégation ministérielle intervient quelques heures après l’attaque terroriste ayant causé la mort de plus d’une dizaine de civils de cette localité. Il s’agira à cet effet pour la délégation de témoigner du soutien des autorités de la Transition à la population meurtrie et de la rassurer que le gouvernement ne ménagera aucun effort pour la sécurisation des personnes et de leurs biens.

« Les terroristes qui ont attaqué le village de Kani Bonzon, ont quitté Bombou Anaye dans la commune de Madougou. Après l’attaque ils ont emporté les bétails pour les amener à Bombou », nous confie une source bien renseignée. C’est à partir de cette localité que les assaillants se seraient organisés pour attaquer Kani-Bonzon. L’alerte avait été lancée depuis le 21 février dernier à cet effet.

« S’ils veulent attaquer un village, ils quittent Diankabou et Bana (22Km de Bombou) pour venir rejoindre ceux qui sont dans la forêt de Bombou », poursuit notre source.

Pour les habitants de cette localité, l’Armée doit mener des offensives dans cette forêt de Bombou, qui s’étend sur une longueur de 3 Kms afin de détruire les sanctuaires des terroristes dans la zone. « Depuis le début de cette crise l’Armée n’a pas mis pied dans cette forêt », notent les habitants. Et d’ajouter, « les djihadistes disent clairement qu’ils n’ont pas peur de l’Armée tant qu’ils sont dans cette forêt… Nous avons toujours soutenu l’Armée (FAMa) dans sa lutte contre le terrorisme et nous continuerons à soutenir, c’est notre devoir et nous demandons à l’Armée de répondre favorablement à notre appel pour soulager cette pauvre population ».

Oumar ONGOIBA

Le Soir de Bamako

http://lesoirdebamako

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