QUAND LA HAC VEUT SE MUER EN HACHE CONTRE LA LIBERTÉ D’EXPRESSION : PLUS QUESTION DE S’ATTAQUER À UN REPRÉSENTANT DE L’ÉTAT !

 QUAND LA HAC VEUT SE MUER EN HACHE CONTRE LA LIBERTÉ D’EXPRESSION : PLUS QUESTION DE S’ATTAQUER À UN REPRÉSENTANT DE L’ÉTAT !

La Haute Autorité de la Communication (HAC) s’illustre à nouveau, après la fermeture de nombreuses radios et télévisions par la prise de taxes hors porter des médias nationaux, par un communiqué aux antipodes de la liberté d’expression.

Plus aucun médias, à fortiori des citoyens Maliens, n’ont plus droit de dénoncer les représentants de l’Etat qui se montreraient « indignes » de la confiance de leurs administrés. Acroire que c’est le peuple malien qui est au service de l’État, et non le contraire… En un mot, la HAC veut se muer en HACHE pour empêcher les maliens à exercer leur droit de demander des comptes à leurs dirigeants ! Lisez donc pour vous en convaincre… « La Haute Autorité de la Communication constate avec regret les propos diffamatoires et les attaques contre les Représentants de l’Etat sollicités par elle pour la mise en œuvre de ses décisions régulièrement adoptées. La HAC rappelle que l’exécution de ses décisions par les Représentants de l’Etat (Gouverneur, Préfet, Sous-préfet) est conforme aux attributions qui leur sont dévolues surtout les dispositions de l’article 2 du Décret Nº2015-0067/P-RM du 13 février 2015 fixant les conditions de nomination et les attributions des chefs de Circonscription Administratives.

Ledit décret stipule que « Les chefs de Circonscription Administratives sont les représentants de l’Etat et dépositaires de l’autorité de l’Etat dans le ressort territorial de la Circonscription Administrative.

A ce titre, ils ont la charge des intérêts nationaux. Ils veillent au respect des lois, des règlements et des décisions du pouvoir central ». Ainsi, la propagation de fausses accusations ou les attaques personnelles portant atteinte à l’honneur des dits responsables dans l’exercice de leurs fonctions ne peuvent être tolérées au nom de la liberté d’expression. En conséquence, la HAC condamne les propos diffamatoires qui constituent un outrage à l’autorité légitime dans l’exercice de ses fonctions et rappelle aux auteurs desdits propos qu’ils s’exposent à des poursuites judiciaires dans de telles situations ».

En clair, c’est la presse dans son ensemble qui est en train d’être mise en joug par la HAC, qui n’a ni d’essence ni de légitimité sans médias ! ■

MAÏMOUNA DOUMBIA

Sarah TRAORE

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