LE TERRORISME N’A NI «VISAGE HUMAIN» NI «PAROLE D’HONNEUR»: QUE NUL NE SE LAISSE PRENDRE DANS LE PIÈGE DU TRISTEMENT CÉLÈBRE BINA DIARRA !

Dans sa dernière sortie, celui qui nourrit l’illusion de se prendre comme un demi dieu au Mali, à savoir le tristement célèbre Bina Diarra, autrement dit un second couteau de Iyad Ag Ghaly, disait, comme en quête d’une chimérique sympathie des maliens, que leurs actions ne visaient que les FAMA et non les civils qui pouvaient, selon lui, vaquer à leurs affaires.

Quelques heures après cette déclaration, un car de transport sautait sur un engin exolosif improvisé, montrant le vrai visage du terrorisme qui n’a rien d’humain, preuve également que les terroristes n’ont pas de parole d’honneur ! En effet, le dimanche 19 octobre, un car de transport en commun a été victime d’un attentat à l’engin explosif improvisé (EEI) dans la région de Sikasso. Le car en question a en heurté l’engin explosif à proximité de Doniena, une localité située à 18 kilomètres de Sikasso sur la Route Nationale 7.

Le car avait quitté Sikasso et était en partance pour Zégoua, ville frontalière avec la Côte d’Ivoire. Selon des témoins, l’explosion a provoqué d’importants dégâts matériels et fait plusieurs victimes parmi les passagers.

Cet acte ignoble décrédibilise le discours hypocrite véhiculé par les djihadistes dans l’intention claire d’opérer une opération de charme au sein de la population malienne. Un vœu voué à l’échec, comme ils ont euxmêmes pu faire le constat, la destruction des citernes, les tueries d’innocents chauffeurs et apprentis et d’autres civils, n’ayant ébranlé en rien, et la résilience des maliens face à la pénurie de carburant qui découle de ce crime, et la détermination des opérateurs pétroliers et des chauffeurs à vouloir approvisionner le pays en hydrocarbures, et cela au risque de leurs vies et de la destruction de leurs biens !

Le message est donc très clair pour Bina Diarra et ses maîtres spirituels : Il en faut plus que la peur et la terreur pour entamer le moral des Maliens qui, comme disait le Président IBK (que Dieu lui face miséricorde), furent pendant que beaucoup n’étaient pas… Point de capitulation donc ! ■

MAÏMOUNA DOUMBIA