POUR LA PAIX ET LA SÉCURITÉ AU MALI : ENCORE UNE FOIS, ALI NOUHOUM DIALLO APPELLE AU DIALOGUE AVEC IYAD ET KOUFFA

Le Pr Ali Nouhoum Diallo, ancien Président de l’Assemblée Nationale du Mali, ancien Président du Parlement de la CEDEAO, Grand officier de l’ordre National du Mali et militant de la fraternité Humaine, ne s’en lasse pas : encore une fois, il appelle au nécessaire dialogue avec Iyad Ag Ghaly et Amadou Kouffa, et cela pour la paix et la sécurité au Mali.

Cet appel fait suite à la rencontre qui a eue lieu en août entre le ministre de la Réconciliation, de la Paix et de la Cohésion Nationale, le Général de Corps d’Armée Ismaël Wagué, et des Imams Peuls résidant à Bamako, somme toute, un petit pas en direction de la voie de sortie de la crise multidimensionnelle que vit le Mali, selon le Pr Diallo. En cette initiative, le Pr Ali Nouhoum Diallo a salué le courage du Général Ismaël Wagué, en dépit de la controverse qu’elle a suscité et diverses interprétations qui en a été faites. Mais pour ce qui le concerne lui, il voit en cette initiative « un petit pas en direction de la voie de sortie de la crise multidimensionnelle vécue par le Mali depuis 2012, d’autant que le grand Maître d’École coranique Adama Hamma Jaaje Bocuom salué dans tout le Haïré pour son érudition coranique et Islamique a honoré de sa présence la Rencontre ».

Aussi propose-t-il, pour avancer dans ce dialogue doctrinal, d’élargir les discussions le noyau d’Imams, d’érudits, de professeurs d’Arabe reconnus internationalement.

Il ajoute : « A cet égard, Alpha Ibrahima Ahmadou Sow, diplômé de l’Universitaire d’Al-Azhar d’Egypte, fondateur d’une École de connaissance du coran, de la langue arabe et de la science Islamique en général, domicilié à Diatoula-Sénou sera aussi d’une grande utilité si l’on veut entreprendre de vraies négociations avec les chefs de la Rébellion en cours. L’Imam Ibrahima Ahmadou Sow a déjà produit deux documents: l’un sonore et l’autre écrit en arabe pour réfuter le contenu du message de Mobbo Hamadoun Koufa justifiant le bien fondé de son Jihad. Le Mali gagnerait à tirer des leçons des rencontres passées de Mobbo Hammadoun Koufa avec l’imam Ibrahima Cissé de kaka, Belco Bolly de Bankass accompagnés des conseillers politique Me Hassan Barry du Gondo (Paix à son âme) et militaire, le Colonel Mamadou Lamine Konaré de Séguéla. Il doit rééditer ce genre de rencontres non exploitées jusqu’ici par les pouvoirs antérieurs ! Le Mali est en guerre n’arrêtent pas de répéter ceux qui nous dirigent aujourd’hui, le Président de la Transition le Général d’Armée Assimi Goïta en tête. Le Général de corps d’Armée Ismaël Mahamadou Wagué doit courageusement entreprendre une longue marche pour la Paix, la Réconciliation des Filles et des Fils du pays, pour la cohésion sociale et Nationale… » !

Et puisqu’il y a trop de morts civils et militaires, un seul mort étant déjà trop pour lui, le Pr Ali Nouhoum Diallo estime qu’il faut arrêter l’effusion de sang, convaincu que cette longue marche pour la Paix ne pourra être entreprise qu’avec l’onction du Président de la Transition, le Général d’Armée Assimi Goïta, chef de l’Etat, chef suprême des Armées, Président du Conseil Supérieur de la Magistrature…

Tout comme elle ne peut atteindre son objectif qu’ « avec l’ouverture de pourparlers, de négociations véritables entre Iyad Ag Ali et Mobbo Hammadoun Koufa, les vrais protagonistes du Pouvoir en place au Mali ». Si cela était fait, il constituerait, selon Ali Nouhoum Diallo, « un grand pas, un pas de Géant en direction de la sortie du calvaire connu par le Mali depuis treize (13) ans bientôt ». Ces négociations se justifient tellement pour lui, qu’il y a longtemps que les Femmes et les Hommes réfléchis de ce pays prônent « Un dialogue doctrinal », encore une fois recommandé au Dialogue Inter-Maliens par le grand chercheur et écrivain Boubacar Mamadou Bah. Elles se justifient aussi parce que « Ces Femmes et ces Hommes réfléchis prodiguent des conseils de sagesse, d’humilité, de prudence, d’habilité dans l’exercice du Pouvoir et répètent à satiété que le tout militaire ne pourra pas résoudre le conflit en cours». Ali Nouhoum Diallo se réjouit du fait que ces derniers temps, les autorités qui nous gouvernent insistent à juste raison sur la nécessité de s’unir pour faire face avec succès aux défis de l’heure. Et puisqu’il faut parler vrai et agir en vérité, il pense que « cette union réclamée avec ardeur n’est pas possible sans l’inclusion de toutes les citoyennes et de tous les citoyens, y compris les femmes et les hommes politiques, militants dans les Partis, associations et regroupements à caractère politique, y compris celles et ceux des trente dernières années, tant vilipendés», et qui ne sauraient être effacés de l’Histoire aisément, d’un trait de Plume!

Il poursuit : « Les colonels, les colonels-major, les généraux de tous grades respectifs, filles et fils du Mali, assumant les responsabilités au plus haut niveau, respectables et respectés doivent savoir raison garder : la magnanimité n’est demandée qu’à celles et à ceux qui dirigent effectivement le pays. Aw sabali ne peut être adressé qu’aux autorités qui détiennent le Pouvoir ! Elles doivent parler avec les Exclus de toutes les catégories, supporter la contradiction, assurer la liberté d’expression ; libérer les Prisonniers de toute opinion, de toute confession, permettre aux Exilés de rentrer avec la certitude qu’ils ne seront pas jugés par des magistrats aux ordres, mais par ceux qui diront le droit en leur âme et conscience, sans risque aucun… » !

Enfin, pour lui, cela pour fermer ce chapitre, personne ne souhaiterait que « les dirigeants actuels du Mali finissent dans leurs bunkers comme ont fini dans leurs donjons, les Babemba Traoré et Koumi Diossé Traoré, le premier dans le Kenedougou et le second dans le Bélédougou », convaincu que si ceuxci « ont fini en martyrs et en Héros glorieux chantés par les griots », ils ont cependant fini en abandonnant leurs peuples dans la servitude, voire dans l’Esclavage ! ■

MAÏMOUNA DOUMBIA