INSÉCURITÉ GRANDISSANTE, SITUATION SOCIO-POLITIQUE TENDUE, PAIX ET COHÉSION NATIONALE MENACÉES : LA SOLUTION PAR LA PRIÈRE ET LES BÉNÉDICTIONS, PRÉCONISÉE PAR LE HCIM, VA-T-ELLE SUFFIRE ?

 INSÉCURITÉ GRANDISSANTE, SITUATION SOCIO-POLITIQUE TENDUE, PAIX ET COHÉSION NATIONALE MENACÉES : LA SOLUTION PAR LA PRIÈRE ET LES BÉNÉDICTIONS, PRÉCONISÉE PAR LE HCIM, VA-T-ELLE SUFFIRE ?

Ce samedi 21 juin 2025, le Haut Conseil Islamique du Mali (HCIM) convie les fidèles musulmans à la Grande Mosquée de Bamako à une grande cérémonie de prière et de bénédictions pour d’abord une bonne pluviométrie dans notre pays, mais aussi, et surtout, pour conjurer le sort qui semble s’abattre sur notre pays avec l’insécurité grandissante, la situation socio-politique tendue, la paix et la cohésion nationale menacées.

La question qui se pose est de savoir si cela pourrait être une panacée susceptible de renverser la tendance, quand les autorités en place, pour des raisons qui leur sont propres, ne font rien pour le rassemblement des Maliens et la cohésion nationale, absolument nécessaires pour l’avenir et le devenir du Mali ! Nul besoin de faire une photo pour décrire la fragilité de notre vivre ensemble et de la coexistence sociale dans notre pays, avec la multiplication des foyers d’insécurité, la menace qui plane sur toutes nos grandes villes, y compris Bamako et qui sont toutes aujourd’hui, à quelques exceptions près, sous couvre-feu, les mauvaises décisions prises au sommet de l’Etat et leurs conséquences sur l’unité nationale et la paix sociale, aujourd’hui fortement ébranlées avec des mesures liberticides, la violation de la Constitution, l’exclusion de bonne partie des maliens de la gestion des affaires de l’Etat…

Alors, la question est de savoir si ce que nous vivons aujourd’hui est le fait de la fatalité ou les conséquences de nos propres erreurs, faits et gestes ? La réponse à cette question nous permettra de franchir un grand pas vers la sortie de crise et la renaissance du Mali, ce d’autant que, pour paraphraser le Président du HCIM, qui l’a lui-aussi reçu du Sceau des prophètes Mohammad (PSL), « la droiture est une obligation pour deux entités pour son avenir et le devenir d’un pays : les religieux et les dirigeants » ! Si prier et faire des bénédictions n’a jamais fait défaut aux religieux du Mali, quid donc du rôle et de la responsabilité, et surtout de la droiture et de la bonne foi de nos dirigeants ? ■

 MAÏMOUNA DOUMBIA

Sarah TRAORE

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