FUITE DE SUJET À L’EXAMEN DU DEF SESSION DE JUIN 2025 : UN DIRECTEUR D’ÉCOLE DU CAP DE BAFOULABÉ MIS AUX ARRÊTS
Les autorités de la transition sont incontestablement déterminées à faire en sorte que dans cadre du déroulement des différents examens et concours, tout se déroule dans les règles de l’art. La preuve a été donnée plusieurs fois aux maliens avec le démantèlement de réseau mafieux, lors du déroulement du concours de recrutement dans la fonction publique en 2024.
La sanction ne s’était pas fait attendre puisque tous les cadres qui étaient supposés avoir des implications dans l’affaire louche ont été arrêtés puis jetés en prison .En son temps ,des collaborateurs directes du ministre de la fonction publique n’y ont pas échappé .Un chef de cabinet a eu des soucis .La dynamique s’est poursuivie après tout comme avant avec des arrestations et emprisonnement d’enseignants et des responsables d’école suite à des fuites de sujets dans le cadre du déroulement des examens du DEF l’année dernière .Le cas du responsable d’académie de Ségou placé sous mandat de dépôt constitue une preuve éloquente de la rigueur à laquelle les autorités tiennent dans le cadre du déroulement des examens de l’éducation nationale. Cette année ,les autorités n’entendent pas déroger à la règle. C’est le sens des messages qui ont été véhiculés à la veuille du démarrage de l’examen du DEF session de juin 2025.
A propos du DEF 2025 ,des sources indiquent qu’un directeur d’école du CAP de Bafoulabé a été arrêté. Son crime ?
Les sources informent que cette arrestation s’explique par la fuite d’un sujet dans son centre. On rapporte que l’enveloppe du sujet de mathématique de son centre aurait été ouverte à la veille du démarrage de l’examen dans cette discipline. Les examens du DEF ont démarré le lundi 02 juin. Ils se poursuivent jusqu’au 04 juin 2025. Ils sont plus de 35000 candidats pour cette année. Le ministre de l’éducation nationale a annoncé le démarrage lors d’un déjeuner de presse organisé au Centre international de conférence de Bamako CICB. A l’occasion il a été on ne peut plus clair dans ses propos. Selon le centre des examens et concours de l’éducation aucune tolérance n’est accordée à la tricherie. Rappelons que les autorités scolaires ont organisé des marches pacifiques pour dénoncer les fraudes et fuites de sujets lors des examens de fin d’année ■
LAYA DIARRA
