ÉTAT CATASTROPHIQUE DE LA ROUTE BAMAKO-KAYES : LES USAGERS TIRENT LA SONNETTE D’ALARME : « SI RIEN N’EST FAIT, LA ROUTE SERA COUPÉE POUR DE BON… »

 ÉTAT CATASTROPHIQUE DE LA ROUTE BAMAKO-KAYES : LES USAGERS TIRENT LA SONNETTE D’ALARME : « SI RIEN N’EST FAIT, LA ROUTE SERA COUPÉE POUR DE BON… »

La route Bamako-Kayes est presque impraticable depuis des années. Cette voie représente un véritable parcours du combattant, malgré son statut de tronçon le plus crucial en termes de rentabilité économique.

A l’approche de la saison des pluies, les usagers alertent sur l’état catastrophique de cette voie stratégique qui relie le Mali et le Sénégal. Depuis des mois, les informations font état de la poursuite normale des travaux de réhabilitation du corridor Bamako-Dakar. Et que des instructions fermes ont été données pour renforcer les moyens matériels et humains sur le chantier afin d’accélérer le rythme des travaux. Mais héla, le constat est très amère.

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Cette voie, longue de près de 600 kilomètres, demeure un véritable calvaire pour les usagers qui peinent à trouver des solutions viables face à son état de dégradation croissante. « Si rien n’est fait, nous kayesiens, on va lire l’heure cet hivernage. Si rien n’est fait, la route sera coupée pour de bon au niveau du village de Tassara empêchant des centaines de camions, de bus, de véhicules personnels de rejoindre Bamako ou Kayes voir même Dakar », se lamente un usager. Relier ces deux villes (Bamako-Kayes) est devenu plus difficile en raison de l’état dégradant de la route.

Les constats révèlent que la surcharge des gros porteurs est en partie la cause de la détérioration de cette route, qui représente une contribution majeure à l’économie malienne.

Les conséquences de cette dégradation sont manifestes : réduction de la durée de vie des véhicules, pannes régulières, et même le renversement de gros porteurs chargés de marchandises, sans compte les pertes en vies humaines. Il urge que les autorités compétentes s’activent pour réhabiliter cette voie vitale. La route Kayes-Bamako étant essentielle pour l’économie du pays, une intervention urgente s’impose afin d’éviter des conséquences plus graves.

Sachant que cette voie qui rallie Bamako à Dakar est devenue la plus pratiquée pour l’approvisionnement du pays depuis la guerre en Côte d’Ivoire, les plus hautes autorités doivent donc envisager des mesures concrètes pour remédier à cet état déplorable et garantir la pérennité de cette liaison essentielle. ■

 YOUSSOUF KONATE

Sarah TRAORE

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