DOUTE SUR UN ÉVENTUEL RETOUR DE MAHMOUD DICKO LE 14 FÉVRIER : DEPUIS L’ÉTRANGER, L’IMAM SE PRÉPARE PLUTÔT À PRENDRE LA PAROLE POUR «PASSER UN MESSAGE»

 DOUTE SUR UN ÉVENTUEL RETOUR DE MAHMOUD DICKO LE 14 FÉVRIER : DEPUIS L’ÉTRANGER, L’IMAM SE PRÉPARE PLUTÔT À PRENDRE LA PAROLE POUR «PASSER UN MESSAGE»

Le retour de l’ancienne autorité morale du M5-RFP constitue le principal sujet des débats dans le pays ces derniers temps. Un retour d’exil annoncé par ses proches, qui s’activent à lui réserver un accueil triomphal le 14 février 2025, d’après les membres du collectif mis en place à cet effet.

En exil dans un pays voisin, l’Algérie, depuis quelques mois, l’imam Mahmoud Dicko, selon des informations récentes, ne reviendrait pas au Mali à la date indiquée par certains de ses proches. Selon des sources bien introduites auprès de lui, l’ancienne autorité morale du mouvement de contestation au Mali se prépare plutôt à prendre la parole, depuis l’étranger où il réside, pour adresser un message aux populations maliennes et aux autorités de la Transition. Dans une confidence faite à un confrère étranger qui souhaitait en savoir davantage sur le retour annoncé de l’imam, un proche a rétorqué : «C’est non ! Mais il pourrait prendre la parole pour envoyer un message », a déclaré ce proche de Dicko.

Ces déclarations contrastent clairement avec celles des membres du collectif, mobilisés depuis un certain temps pour préparer un accueil triomphal à leur mentor à l’aéroport international Président Modibo Keita de Bamako-Sénou, le 14 février 2025.

À propos de cette personnalité malienne vivant à l’étranger depuis quelque temps, et dont un proche, Ndonga, a été empêché de prendre son vol à destination de l’extérieur du pays vers la fin du mois de janvier dernier, il est à préciser qu’à son retour au Mali, il pourrait faire face à une plainte d’une organisation locale dédiée au soutien de la Transition. Interrogé sur le sens de cette éventuelle action judiciaire, un des responsables de l’organisation a été on ne peut plus clair dans sa réponse : « Pas de plainte contre l’imam Dicko pour le moment, mais si la nécessité s’impose, nous le ferons », a martelé ce membre d’une organisation connue pour son soutien affiché aux autorités de la Transition. ■

LAYA DIARRA

Sarah TRAORE

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