POUR L’ABANDON DES VBG : LA SOCIÉTÉ CIVILE S’ENGAGE

 POUR L’ABANDON DES VBG : LA SOCIÉTÉ CIVILE S’ENGAGE

Une session de sensibilisation contre les violences basées sur le genre (VBG) a été organisée par la société civile malienne en collaboration avec le programme pour l’abandon des VBG et l’OMS. La session, qui s’inscrit dans le cadre des 16 jours d’activisme contre les VBG, a été tenue dans un hôtel de la place et a enregistré la présence d’un représentant de la directrice nationale du programme pour l’abandon des VBG, ainsi que d’un représentant du bureau de l’Organisation Mondiale de la Santé (OMS), sous le thème : « Rôle et responsabilité de la famille et de la communauté dans la promotion des valeurs pour l’abandon des violences faites aux filles et aux femmes au Mali ».

Il faut préciser que le thème international de la campagne des 16 jours d’activisme contre les VBG est le suivant : « Vers les 30 ans de la déclaration et du programme d’action de Beijing : Unie pour mettre fin à la violence contre les femmes ». La violence à l’encontre des femmes, en particulier la violence au sein du couple et la violence sexuelle, constitue un problème majeur et persistant de santé publique et une violation des droits fondamentaux des femmes. La violence est ancrée dans la société et perpétue les inégalités entre les genres. Dans le monde, une femme sur trois est victime de violence physique et/ou sexuelle au cours de sa vie, la plupart du temps infligée par un partenaire intime. Ce chiffre rappelle brutalement l’ampleur de l’inégalité des genres et de la discrimination à l’égard des femmes. Les Nations Unies définissent la violence à l’encontre des femmes de la façon suivante : « Tous les actes de violence dirigés contre le sexe féminin et causant ou pouvant causer aux femmes un préjudice ou des souffrances physiques, sexuelles ou psychologiques, y compris la menace de tels actes, la contrainte ou la privation arbitraire de liberté, que ce soit dans la vie publique ou dans la vie privée ».

La violence à l’encontre des femmes est un problème mondial ayant atteint des proportions pandémiques. Elle cause des dommages catastrophiques à la vie des femmes et à celle de leurs enfants.

Elle nuit également à la santé économique et sociale de leurs familles, de leurs communautés et de leurs pays. L’OMS joue un rôle clé dans la sensibilisation à la violence à l’encontre des femmes et la lutte contre ce phénomène, en faisant de ce problème une question de santé publique et d’égalité de genre, a confié le représentant de cette organisation lors de la cérémonie. Pour sa part, le responsable de la direction nationale du programme pour l’abandon des VBG a appelé les acteurs à une forte implication contre toutes les inconduites sexuelles. Selon lui, les violences basées sur le genre constituent de graves violations des droits humains. Il a, à cet effet, partagé des statistiques en matière de VBG, précisant que des femmes en sont sorties avec des blessures.

On retient de lui qu’au premier semestre 2024, plus de 8 000 incidents de VBG ont été déclarés. Au Mali, des actions sont menées pour freiner l’ampleur du phénomène. ■

LAYA DIARRA

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