MÉMORANDUM DU PARENA SUR LA SITUATION AU MALI : TIÉBILÉ ET SES CAMARADES EN QUÊTE D’UNE FEUILLE DE ROUTE POUR LE RETOUR À LA LÉGALITÉ CONSTITUTIONNELLE

 MÉMORANDUM DU PARENA SUR LA SITUATION AU MALI : TIÉBILÉ ET SES CAMARADES EN QUÊTE D’UNE FEUILLE DE ROUTE POUR LE RETOUR À LA LÉGALITÉ CONSTITUTIONNELLE

Dans un mémorandum produit le 24 Novembre, le Parti pour la Renaissance Nationale (PARENA), pour l’instauration d’un climat apaisé au Mali, exhorte les autorités de la transition à garantir le libre exercice des libertés individuelles et collectives, à mettre fin aux attaques contre les libertés démocratiques et à préserver l’indépendance des médias.

Le parti demande en outre la libération des onze leaders de la coalition du 31 mars pour le retour à l’ordre constitutionnel qui croupissent en prison depuis cinq mois et de tous les prisonniers politiques (Étienne Fakaba Sissoko, Ras-Bath, Rokia Koné Rose Vie chère, Clément Dembélé, Ben-leCerveau, Issa Kaou N’Djim etc…), le retour à la légalité constitutionnelle…

MÉMORANDUM DU PARENA SUR LA SITUATION AU MALI

1. Le Premier ministre Choguel Kokalla Maïga a été démis de ses fonctions de chef du gouvernement de transition le 20 novembre 2024 ;

2.Le gouvernement qu’il dirigeait a été dissout ;

3.Depuis sa nomination comme Premier ministre, en juin 2021, le PARENA avait attiré l’attention sur les risques que comportait la désignation comme Chef d’un gouvernement de transition, du plus grand diviseur commun du pays ;

4. Hélas, nous n’avons pas été entendus ;

5. Pendant trois ans et cinq mois, le Premier ministre sortant n’a raté aucune occasion, depuis la Primature, pour cracher sur les forces démocratiques à l’origine de l’instauration de la 3ème République, pour isoler le pays de ses voisins et de la communauté internationale avec les conséquences que l’on sait ;

6. Un nouveau Premier ministre et un gouvernement ont été mis en place, le 21 novembre 2024, du jour au lendemain, sans aucune consultation des forces vives en dépit de l’aggravation des crises sécuritaire, économique, financière et politique ;

7. Pour instaurer un climat apaisé au Mali, le PARENA exhorte les autorités de la transition à : • garantir le libre exercice des libertés individuelles et collectives ; • mettre fin aux attaques contre les libertés démocratiques et préserver l’indépendance des médias ; • libérer les onze leaders de la coalition du 31 mars pour le retour à l’ordre constitutionnel qui croupissent en prison depuis cinq mois ;

• élargir tous les prisonniers politiques : Etienne Fakaba Sissoko, Ras-Bath, Rokia Koné, Rose Vie chère, Clément Dembélé, Ben-leCerveau, Issa Kaou N’Djim etc…

• œuvrer au retour des exilés politiques ;

• ouvrir une concertation inclusive de toutes les forces vives du pays pour dresser une feuille de route de la transition en vue du retour à la légalité constitutionnelle par la tenue d’élections régulières et crédibles ;

• rechercher par les voies du dialogue l’extinction du feu djihadiste, la restauration de stabilité, de la paix au Nord et sur l’ensemble du territoire national ; • renouer le dialogue avec la CEDEAO, l’Union Africaine et avec l’ensemble de la communauté internationale.

Bamako, le 24 novembre 2024 Le Comité Directeur du PARENA ■

MAÏMOUNA DOUMBIA

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