ÉLECTION PRÉSIDENTIELLE AMÉRICAINE : TRUMP IS BACK!     

 ÉLECTION PRÉSIDENTIELLE AMÉRICAINE : TRUMP IS BACK!     

LES ENJEUX ET LES PERSPECTIVES DANS UN MONDE EN ÉBULLITION !

Donald Trump a remporté l’élection présidentielle américaine, déjouant ainsi tous les pronostics et délectant « une victoire politique jamais vue aux États-Unis ». Il devient ainsi le 47e président des États-Unis.

Le candidat républicain l’a en effet remporté face à Kamala Harris, la candidate démocrate, avec 277 grands électeurs, contre 224 pour sa rivale.  » Nous avons remporté le vote populaire, quel plaisir, quel honneur », a déclaré Donald Tump, s’exprimant depuis le centre de convention de West Palm Beach en Floride devant ses militants. « Les États-Unis nous ont donné un mandat fort, nous avons repris le contrôle du Sénat… On va remettre notre pays sur pied, on va tout régler dans notre pays… Aujourd’hui nous écrivons l’histoire », a-t-il déclaré lors de sa première prise de parole.

Autre enseignement important de cette élection américaine, les républicains ont en effet repris le contrôle du Sénat aux États-Unis, un organe crucial du pouvoir fédéral, qui va permettre au parti de Donald Trump de dominer au moins l’une des deux chambres du Congrès.

La seconde chambre, celle des représentants, est toujours en jeu, aucun des deux partis ne semblant avoir un avantage décisif tandis que se poursuivait mercredi le dépouillement des bulletins dans les 50 États. Le Sénat américain compte 100 sièges –deux par État– et 34 d’entre eux étaient soumis au vote lors de ce scrutin du 5 novembre. Chambre haute du Congrès, le Sénat vote les lois fédérales, tout comme la Chambre des représentants, mais a également des pouvoirs exclusifs très importants, notamment dans la nomination ou la destitution de personnages-clés de l’exécutif, ou encore dans la confirmation des magistrats fédéraux. Russie, Ukraine et OTAN, des enjeux majeurs en jeu avec le retour de Trump Pendant la campagne, M. Trump a déclaré à plusieurs reprises qu’il pourrait mettre fin à la guerre entre la Russie et l’Ukraine « en un jour ».

Pour séduire la Russie, l’Occident promettrait de retarder l’entrée de l’Ukraine dans l’OTAN, tant souhaitée.

Les anciens conseillers ont déclaré que l’Ukraine ne devait pas abandonner ses espoirs de récupérer l’ensemble de son territoire de l’occupation russe, mais qu’elle devait négocier sur la base des lignes de front actuelles. Donald Trump a toujours affirmé que sa priorité était de mettre fin à la guerre et d’endiguer l’hémorragie des ressources américaines. Son approche « America First » de la fin de la guerre s’étend également à la question stratégique de l’avenir de l’OTAN, l’alliance militaire transatlantique, créée après la Seconde Guerre mondiale à l’origine pour faire rempart à l’Union soviétique. L’OTAN compte aujourd’hui plus de 30 pays et Donald Trump est depuis longtemps sceptique à l’égard de l’alliance, accusant l’Europe de ne pas tenir compte de la promesse de protection de l’Amérique. Va-t-il retirer les États-Unis de l’OTAN ? Le débat reste ouvert ! Le Moyen-Orient Comme pour l’Ukraine, Donald Trump a promis d’apporter la « paix » au Moyen-Orient, ce qui implique qu’il mettrait fin à la guerre entre Israël et le Hamas à Gaza et à la guerre entre Israël et le Hezbollah au Liban. En effet, il a déclaré à plusieurs reprises que s’il avait été au pouvoir plutôt que Joe Biden, le Hamas n’aurait pas attaqué Israël en raison de sa politique de « pression maximale » sur l’Iran, qui finance le groupe.

Des doutes subsistent cependant, quand on sait que c’est lui, lorsqu’il était à la Maison Blanche, qui a adopté des politiques fortement pro-israéliennes, en désignant Jérusalem comme capitale d’Israël et en y transférant l’ambassade des États-Unis depuis Tel-Aviv. Et l’Afrique dans tout ça?

Lors de son premier mandat (2017-2021), Donald Trump n’a pas montré beaucoup d’intérêt pour l’Afrique, et s’est surtout fait remarquer pour avoir employé l’expression de « pays de merde » à propos de ses pays. Son retour ne va donc rien changer dans sa perception de l’Afrique ou peut-être, en voulant rivaliser avec la Chine, très présente sur le continent. Lors de son premier mandat, l’administration Trump s’était en effet surtout concentrée, à l’international, sur la rivalité commerciale avec la Chine. Si pour certains analystes, une administration Trump centrée sur « L’Amérique d’abord » et la concurrence avec la Chine pourrait être moins exigeante avec les gouvernements africains en matière de démocratie et respect des droits humains, pour d’autres, son retour signifie plutôt une réduction de l’implication américaine dans tout ce qui est multilatéralisme, comme la question du climat, et même une réduction de l’aide au développement. Mais en attendant… En attendant de voir comment tout cela va se dérouler, du Togo à l’Éthiopie, du Nigéria à l’Afrique du Sud en passant par le Sénégal et la RDC, les leaders africains ont félicité Donald Trump pour sa victoire et se disent prêts à consolider les relations de partenariat entre les États-Unis et l’Afrique.

La victoire de Donald Trump à la présidentielle américaine a été également saluée par les dirigeants de l’Egypte, du Zimbabwe, de la Zambie, de l’Érythrée et de la Somalie qui lui ont tous envoyé des messages de félicitations. ■

MAÏMOUNA DOUMBIA

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