LES RECOLTES MENACÉES DANS LE CERCLE DE GOUNDAM : UNE PARTIE DE LA DIGUE DES CHAMPS DANS LE LAC TELE A CÉDÉ SUITE À LA MONTEE DES EAUX DU FLEUVE

 LES RECOLTES MENACÉES DANS LE CERCLE DE GOUNDAM : UNE PARTIE DE LA DIGUE DES CHAMPS DANS LE LAC TELE A CÉDÉ SUITE À LA MONTEE DES EAUX DU FLEUVE

Depuis le mois de juillet dernier, le Mali subit des précipitations exceptionnelles, les plus importantes qui ont causé d’importantes inondations dans presque toutes les régions du pays.

Les récoltes sont menacées dans plusieurs parties du pays. C’est le cas du cercle de Goundam, région de Tombouctou où les cultivateurs sont inquiets. Une partie de la digue des champs a cédé suite à la montée des eaux du fleuve. Les cultivateurs de cette localité sont dans une incertitude totale. Selon des sources locales, l’eau inonde petit à petit les champs dans le lac Télé. Une situation non sans conséquence pour les agriculteurs, dont beaucoup d’entre eux n’ont pas encore récolté leurs haricots ou arachides. Plus l’eau monte plus les conséquences sur les champs augmentent. Avec la montée des eaux qui submergent les champs, le travail de toute une saison tombe dans l’eau. Les paysans restent impuissants devant cette situation naturelle.

A titre de rappel, la population de Goundam s’est mobilisée aux côtés des agriculteurs depuis le mois de juillet jusqu’à octobre pour les travaux de renforcement de ladite digue (longue de 25 kms).

Malgré les efforts consentis par les populations, la digue n’a pu résister à la force de l’eau qui monte de plus en plus. Cette localité risque d’être frappée par la famine cette année. Donc, il faut que les autorités du pays prennent des précautions pour faire face à la crise alimentaire qui s’annonce dans le cercle de Goundam. A signaler que la menace ne se limite pas seulement au cercle de Goundam. Plusieurs localités du Mali sont dans la même situation. Les terres cultivables sont inondées par les pluies diluviennes. Ce qui fait que le risque de famine est très élevé cette année dans les localités touchées. Donc, c’est aux autorités compétentes d’anticiper pour éviter toute surprise désagréable.

YOUSSOUF KONATE

Le Soir de Bamako

http://lesoirdebamako

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