REVOLTÉE CONTRE DR ABOUBACAR SIDIKI FOMBA DU CNT : L’ASSOCIATION UFAM SAISIT LES PLUS HAUTES AUTORITES POUR DEMANDER SON RETRAIT DE L’ORGANE LEGISLATIF DE LA TRANSITION
S’il y a un membre du CNT qui irrite des maliens, c’est bel et bien le président de la commission santé, Dr Aboubacar sidiki Fomba.
Les arguments ne manquent pas pour charger celui qui a pu se faire une place au sein de l’Organe législatif de la Transition par un concours de circonstances. Le médecin de formation cristallise beaucoup l’attention dans ce pays, où il ne se prive pas de se livrer en spectacle apparaissant aux yeux de certains comme un véritable bouffon. L’inconséquence de Fomba l’a poussé jusqu’à infantiliser les maliens en leur promettant la mer.
Diantre ! Il est dans le collimateur de certains acteurs. Il s’agit de citoyens remontés contre ses élucubrations qui frisent l’arrogance.
A travers une correspondance adressée au président du Conseil national de Transition (CNT), la présidente de l’association UFAM demande son retrait de l’Organe législatif de la Transition. Aux yeux de ces acteurs, les propos et les actes de Fomba risquent de mettre en péril l’harmonie entre les maliens et de créer des divisions au sein de notre société. « Nous estimons qu’un tel comportement n’est pas digne d’une personne occupant une fonction aussi importante que celle de membre du CNT », déclare Binta Bittar acteur politique et présidente de l’association UFAM. Dans la lettre adressée au président du CNT dont l’objet porte sur le retrait de Fomba de l’organe, nous pouvons lire ce qui suit :
« Mr le président du Conseil national de la Transition (CNT),
Nous, Peuple du Mali, vous adressons cette lettre pour exprimer notre profonde préoccupation concernant la présence de Dr Aboubacar Sidiki Fomba au sein du Conseil national de Transition. Si l’objectif du CNT est de représenter et défendre les intérêts de notre nation, il nous semble évident que des individus comme Fomba ne sont pas en adéquation avec ces valeurs. Le peuple malien aspire à la paix, à l’union et à la cohésion sociale, principes fondamentaux pour garantir la stabilité et le progrès de notre pays. Nos adversités ethniques, loin d’être une faiblesse, constituent une immense richesse pour le Mali. Parmi elle, la communauté Soninké, notamment celle de la diaspora joue un rôle crucial dans le développement et la construction de notre nation. Or les propos et les actions de Fomba risquent de mettre en péril cette harmonie et de créer des divisions au sein de notre société. Nous estimons qu’un tel comportement n’est pas digne d’une personne occupant une fonction aussi importante que celle de membre du CNT. Pour toutes ces raisons, nous vous demandons de bien vouloir prendre les mesures nécessaires pour retirer Aboubacar S Fomba du CNT, afin que ce Conseil puisse continuer à œuvrer pour l’unité et l’intérêt de notre pays, dans le respect de nos valeurs communes.
Nous vous prions d’agréer Monsieur le président, l’expression de notre haute considération. »
LAYA DIARRA