ACCUSÉ ‘‘D’ATTEINTE AU CRÉDIT DE L’ÉTAT ET DE DIFFUSION DE FAUSSES NOUVELLES : Le verdict du procès en appel de Dr Etienne Fakaba Sissoko attendu, le 14 octobre

 ACCUSÉ ‘‘D’ATTEINTE AU CRÉDIT DE L’ÉTAT ET DE DIFFUSION DE FAUSSES NOUVELLES : Le verdict du procès en appel de Dr Etienne Fakaba Sissoko attendu, le 14 octobre

Le procès en appel d’Etienne Fakaba Sissoko, a lieu hier lundi 07 octobre 2024, à la Cour d’Appel de Bamako. Il est condamné à deux ans de prison, pour ‘‘atteinte au crédit de l’État, d’injures et de diffusion de fausses nouvelles de nature à troubler la paix publique’’, après la publication de son livre sur la transition au Mali.

En effet, Etienne Fakaba Sissoko, ancien conseiller à la Présidence, à la Primature, s’était attiré les foudres des autorités maliennes après la publication de son ouvrage critique fin 2023. Dans ce livre, il dénonçait ce qu’il qualifie de « propagande » orchestrée par les gouvernements de transition qui se sont succédé depuis le ‘‘coup d’Etat’’ du 18 août 2020. Son analyse détaillée des stratégies de communication des autorités militaires maliennes, ainsi que des tensions croissantes avec la communauté internationale, lui a valu des poursuites judiciaires qui, selon ses avocats, visent à le faire taire. Ce procès en appel doit non seulement statuer sur la condamnation prononcée en mai, mais aussi sur le rejet de sa demande de libération provisoire.

Devant les juges, Dr Etienne Fakaba Sissoko a fait savoir qu’il est malade et que sa mère est atteinte de diabète. Il a également évoqué qu’il a trois filles alors que c’est bientôt la rentrée des classes. En même temps qu’il veut aller donner des cours aux étudiants à l’université.

Mais, le ministère public a rejeté cette demande de liberté parce que selon lui, l’accusé a fait offense aux autorités dans le livre qu’il a publié. Surtout le parquet a évoqué qu’il y a risque de ‘‘récidive’’, c’est pourquoi il a rejeté la demande de M. Sissoko. Le verdict du procès en appel est prévu le lundi 14 octobre 2024. A noter depuis son arrestation, Etienne Sissoko a été transféré à plusieurs reprises entre différentes prisons du pays, notamment à Dioila, puis à la prison centrale de Kénioroba.

YOUSSOUF KONATE

Le Soir de Bamako

http://lesoirdebamako

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