RENTREE POLITIQUE DU RDS : LE PRESIDENT YOUNOUS H DICKO INVITE LA CLASSE POLITIQUE A SOIGNER SON IMAGE : « NOUS DEVONS PROUVER AUX MALIENS QUE LES PARTIS POLITIQUES NE SONT PAS LA POUR ABUSER D’EUX »
Le siège du parti Rassemblement pour le développement et la solidarité (RDS) a abrité une conférence de presse s’inscrivant dans le cadre des activités de la rentrée politique 2024 dudit parti.
La rencontre placée sous la présidence du président, le professeur Younous Hamèye Dicko sous le thème : « le RDS et la survie du Mali », a enregistré la présence des membres du bureau national des femmes et des jeunes. Des leaders du regroupement politique ATIR y étaient présents en signe de soutien à celui qui assure la présidence de l’alliance ATIR. Ce fut l’occasion pour le président Dicko d’aborder avec l’auditoire l’état de santé du RDS, les différentes actions accomplies dans le cadre de son engagement pour la patrie Mali. Egalement, le président Dicko a réitéré la position du parti qui inscrit toutes ses actions dans une dynamique de soutien à la transition. C’est le sens de la création de l’alliance dont le président du RDS assure également la présidence depuis quelques temps. La vision du RDS, son projet de société, ses différentes actions, la marche de la transition, les efforts du RDS en terme d’accompagnement, la politique internationale, rien n’a été occulté dans les échanges entre le président du RDS Younous H Dicko lors de cette rencontre avec la presse. Il en a profité pour inviter la classe politique à soigner son image de plus en plus ternie par les pratiques politiciennes et autres faits. « Nous devons prouver aux maliens que les partis politiques ne sont pas là pour abuser d’eux, mais sont là pour leur proposer et mettre en œuvre une batterie de solutions aux problèmes ponctuels, systémiques, endogènes et exogènes de la nation », a dit Younous Hamèye Dicko qui s’est prêté à toutes les questions des journalistes sans faux fuyant.
La survie du Mali comme Nation et comme Etat est en jeu depuis 2012, a dit le président Dicko selon qui Le R.D.S, parti historique malien de la solidarité, est le parti des combats d’avant-garde ingrats, le parti qui s’assume dans ses opinions et qui les proclame et les défend quitte à être mis de côté.
« Nous ne faisons pas de politique arrangeante, arrangée ou populiste, nous demeurons le même parti de convictions et d’opinions non influençable qu’à notre création », a ajouté le chef de parti qui a tenu à faire un rappel.
Younous H Dicko explique : « Le R.D.S. s’opposait déjà, luttait et sensibilisait contre les O.G.M. pour la survie du Mali, pétitionnait contre l’interventionnisme français dans la crise ivoirienne, l’interventionnisme algérien au Mali, le mépris fait au peuple palestinien par le reste du monde, le combat pour l’éducation au Mali, l’interventionnisme otanien en Lybie, en Syrie et en Ukraine, contre le scandale du FCFA, de justice, des politiques de l’Etat malien et les divers scandales de la gestion. Le R.D.S. a ainsi mené des centaines de combats nationaux comme mondiaux pour la survie DU Mali », a-t-il déclaré. En effet, explique le professeur Dicko, lors du deuxième mandat du président Amadou Toumani Touré, une crise au niveau de l’enseignement supérieur allait emporter le régime. Le R.D.S, pour la survie du Mali, s’est investi et le président ATT reçut le Synesup auquel il a tenu le langage responsable du président et de père et les professeurs ont répondu positivement alors même que leurs doléances n’étaient pas satisfaites. Le Mali et le régime ont été sauvés ! De même, lors des années 2012-2013 suite au coup d’Etat et à l’avènement du CNRDRE et d’Amadou Haya Sanogo, l’Ambassadeur de la Côte d’Ivoire aux Nations Unies à New York a déclaré que la CEDEAO allait « envoyer à Bamako ses armées pour éradiquer les militaires qui ont fait le putsch et les civils qui les soutiennent », alors pour la survie du Mali, le R.D.S, au sein de la COPAM a réagi et nous avions fait vibrer Bamako, surtout qu’au même moment les armements de nos forces ont été bloqués dans les ports de la CEDEAO, notamment à Conakry.
« Nous avons fait des marches, des sit–in, des meetings, des conférences de presse, des déclarations pour dénoncer l’Ambassadeur de Côte d’Ivoire à l’ONU, les pays qui empêchaient le Mali d’avoir les armes pour se défendre ; nous avons envoyé des lettres aux chefs d’Etat de la CEDEAO pour dénoncer l’Ambassadeur de la Côte d’Ivoire à l’ONU et les pays qui ont bloqué nos armes ; nous avons particulièrement concentré notre action sur le Nigéria et le Ghana pour qu’ils ne servent pas le néocolonialisme contre le Mali, car la CEDEAO sans le Ghana et le Nigéria ne peut rien contre le Mali ! Plus récemment, ayant épuisé toutes les formes d’agression contre notre peuple, la CEDEAO monte un complot pour intervenir militairement contre les nouvelles autorités du Niger pour rétablir Mr Mohamed Bazoum chassé par un coup d’état militaire. En vérité, ce complot visait le Mali et le Burkina Faso et comptait sur la France et le Nigéria pour faire le sale boulot », a confié le président Younous Hamèye Dicko selon qui le Rassemblement pour le Développement et la Solidarité (R.D.S.) et l’Alliance pour une Transition Intelligente et Réussie (ATIR) ont vigoureusement réagi en démontrant que Macron est un néocolonialiste, que la CEDEAO est son tirailleur sénégalais et que le Nigéria du Colonel Benjamin Adekunle, le « Scorpion noir », vainqueur du Biafra et du Général Yakubu Gowon est déshonoré par Ahmed Bola Asiwaju Tinubu actuel président de ce pays qui le met au service de la France pour attaquer un pays frère qui a osé changer son propre gouvernement sans l’accord de la France . Ainsi, pour la survie du Mali, le R.D.S.,au sein d’ATIR, et en tandem avec elle, par des déclarations, des conférences de presse, par ses analyses méthodiques et intelligentes (AMI), devenues une référence, ont conforté la Transition et notre pays au plan national et international, a fait savoir Dicko.
Le R.D.S. se réjouit que le Colonel Assimi Goïta, président de la Transition, chef de l’Etat, décrète l’état de catastrophe nationale suite aux graves inondations qui ont endeuillé notre Peuple.
Le R.D.S. félicite vivement les autorités communales et la jeunesse communale d’Ansongo qui ont procédé aux curages et nettoyages nécessaires pour éviter les inondations de leur localité ; c’est un exemple à encourager, car les élus des autres localités au Mali ont là une leçon à méditer. Nous sommes le premier parti qui a annoncé sa détermination à accompagner la transition pour sa bonne réussite. Il a également été membre fondateur de l’Alliance pour une Transition Intelligente et Réussie (ATIR), également premier regroupement politique à montrer la voie aux maliens, afin qu’ils soutiennent la transition positivement afin qu’elle soit un succès pour notre pays. Le président Dicko parle sans retenue : « Le R.D.S. soutient un processus et non des personnes ! Dans notre logique implacable de réussite et de progrès pour le peuple malien, déjà, en 2012 nous refusions toute intervention étrangère au Mali, nous manifestions contre l’installation de la MINUSMA, et d’autres forces étrangères armées au Mali, pendant que d’autres maliens, « très patriotes », nous traitaient d’apatrides ! Le R.D.S. reste le parti qui a toujours, dès sa création, apporté son soutien plein, total et inébranlable aux Forces Armées du Mali, même aux heures les plus sombres de leur histoire, aux FAMa qui demeurent le bras armé de la République du Mali. Le R.D.S reste le Parti qui a toujours exigé certaines « fiertés patriotiques » ressenties par les maliens depuis fin 2020 : équipement et montée en puissance de notre armée, repositionnement dans la réciprocité diplomatique du Mali, diversification de nos partenariats militaires, prise en main graduelle de notre souveraineté, reprise de Kidal…Le R.D.S. estime qu’il est de sa responsabilité de rester constant dans la lutte pour la survie du Mali. Nous sommes et demeurons une Pierre de Rosette pour permettre aux militants et citoyens de décoder la politique étatique. Nous avons le devoir de garder une objectivité politique pour nos concitoyens dans les épreuves que traverse le Mali. Nous devons prouver aux maliens que les Partis politiques ne sont pas là pour abuser d’eux, mais sont là pour leur proposer et mettre en œuvre une batterie de solutions aux problèmes ponctuels, systémiques, endogènes et exogènes de la Nation ».
« Nous prouvons qu’un véritable Parti politique doit répondre à l’appel du Peuple même quand celui-ci remet en cause les fondements des acquis démocratiques qui sont indispensables à son développement ! «
« La mort du Mali est la mort du R.D.S, la survie du Mali est la survie du R.D.S, c’est bien pour cela que nous travaillons d’arrache-pied, nuit et jour pour le bien commun Nous l’avons prouvé constamment, encore plus ces 04 dernières années, que nous devançons le peuple malien pour le protéger et également que nous le suivons pour lui impulser la dynamique nécessaire. Pour permettre la survie du Mali, le RDS a offert un programme de développement et un projet de société au Mali : l’historique Livre jaune, c’était le Troisième projet que le R.D.S. proposait ! Pour notre grande fierté et à notre grande satisfaction, nous avons constaté que les autorités maliennes de la Transition l’ont fait leur, et l’utilisent certainement comme livre de chevet » ; a affirmé le président Dicko selon qui l’une des plus grandes responsabilités et fiertés du R.D.S, reste son traitement sans concession des actions gouvernementales !
Laya Diarra