ENIEME BOYCOTT DE LA REUNION AVEC LE MINISTRE DE L’EDUCATION HIER : LES SYNDICATS DURCISSENT LE TON : « PLUS DE CONTACT AVEC LE MINISTRE JUSQU’A NOUVEL ORDRE »

 ENIEME BOYCOTT DE LA REUNION AVEC LE MINISTRE DE L’EDUCATION HIER : LES SYNDICATS DURCISSENT LE TON : « PLUS DE CONTACT AVEC LE MINISTRE JUSQU’A NOUVEL ORDRE »

Après le boycott de la rencontre préparatoire de la rentrée scolaire 2023-2025, les syndicats de l’éducation nationale ont à nouveau boudé la rencontre initiée par le ministre de l’Education. Les syndicats durcissent le ton : « Plus de contact avec le ministre jusqu’à nouvel ordre. C’est sur le terrain qu’on se verra très bientôt », affirment sans ambages des responsables du SNEC visiblement dans une logique de défier le membre du gouvernement qui tente de leur faire avaler une couleuvre. 

« Ce matin, de façon unanime les syndicats déterminés ont boycotté la rencontre avec le ministre de l’Education nationale. Un ministre n’ayant de soucis que son bureau climatisé et de surcroit ayant un mépris viscéral à l’égard des syndicats, tout en voulant nous imposer son dictat. On ne saurait jamais atteindre le summum de la réussite de l’école malienne sans nous les acteurs sociaux. Les textes nous autorisent à l’obliger à avoir une considération et du respect pour nous qui sommes ses partenaires indispensables », a écrit sur sa page, Moustapha Guittèye, secrétaire général du SNEC. Les syndicats d’enseignants ont une panoplie de doléances qu’ils estiment, ne sont pas prises en compte par le ministre. C’est dans ces conditions qu’il a voulu une rencontre à la veille de la rentrée prévue initialement aujourd’hui mardi 1er octobre.

La conviction des enseignants est que les conditions idoines ne sont pas réunies pour permettre cette rentrée. Aussi le ministre devait rencontrer les parents d’élèves autour de la question.

A la dernière minute, le gouvernement a pris conscience de la situation et a fait marche arrière en décidant du report de la rentrée qui sera faite le 04 novembre 2024. Le ministre a opté alors pour la meilleure solution. Car de l’avis général dans le pays, ce serait dangereux pour lui de vouloir engager un bras de fer avec les syndicats d’enseignants au début de l’année scolaire. Les autorités de Transition n’ont pas besoin de bruits au sein de l’école en ce moment de multiples défis. A bon entendeur salut !

LAYA DIARRA

Le Soir de Bamako

http://lesoirdebamako

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