MENACE DE MORT DU GÉNÉRAL MINKORO KANÉ CONTRE LE PRÉSIDENT ALASSANE DRAMANE OUATTARA : LA CONASU, UNE COALITION DÉDIÉE À LA DÉFENSE DES INSTITUTIONS IVOIRIENNES, TAPE DU POING SUR LA TABLE !

 MENACE DE MORT DU GÉNÉRAL MINKORO KANÉ CONTRE LE PRÉSIDENT ALASSANE DRAMANE OUATTARA : LA CONASU, UNE COALITION DÉDIÉE À LA DÉFENSE DES INSTITUTIONS IVOIRIENNES, TAPE DU POING SUR LA TABLE !

La Coalition Nationale pour le Sursaut (CONASU), une coalition dédiée à la défense des institutions ivoiriennes, est montée au créneau, le vendredi 16 août 2024, au cours d’un point de presse, pour condamner les menaces de mort proférées par le Général à la retraite Minkoro Kané, Président de la Commission Défense du Conseil National de Transition (CNT), contre le Chef de l’Etat ivoirien, Alassane Ouattara.

« Dans une vidéo qui circule sur les réseaux sociaux, le général à la retraite Minkoro Kané, membre du Conseil national de la transition (CNT) au Mali s’est permis de menacer de mort le Président de la République  de Côte d’Ivoire, Son Excellence Monsieur Alassane Ouattara de Côte d’Ivoire. Nous CONASU, constatons que ces propos sont d’une extrême gravité et sont de nature à compromettre le ‘’Vivre ensemble’’ entre les Ivoiriens et les Maliens vivant en Côte d’Ivoire.

Cette vidéo a créé la psychose entre les peuples frères du Mali et la Côte d’Ivoire. La CONASU s’insurge contre ce genre de propos et de menaces irresponsables du général malien », a déclaré le président de la CONASU, Zanga Coulibaly, entouré de certains présidents de cette coalition.

Et de condamner avec la dernière énergie l’attitude du général Minkoro et s’indigner du fait qu’un officier supérieur d’une armée de la sous-région ouest-africaine, en 2024, tienne ce genre de propos en faisant fi des règles de bon voisinage et des relations internationales.

Le président Zanga Coulibaly a donc saisi l’occasion pour interpeller la représentation diplomatique du Mali en Côte d’Ivoire tout comme les 4 millions de ressortissants maliens vivant en Côte d’Ivoire. Et aussi saluer le sang-froid et le sens de la responsabilité des autorités ivoiriennes car, selon lui, « répondre à de telles inepties équivaudrait à donner de l’importance à des individus qui ne le méritent pas » et « légitimer un régime issu d’un coup d’Etat qui a pris en otage le Mali et les maliens depuis 4 ans ».

Enfin, la CONASU, prévient son président, tout en espérant que la sortie malheureuse du général Minkoro Kané, soit la dernière du genre « se donnera les moyens légaux pour exiger le départ de l’ambassadeur malien ».

Un incident diplomatique évité de justesse donc, si bien qu’on continue de s’interroger sur l’absence de réaction des plus hautes autorités maliennes sur des propos aussi obscènes venant d’un responsable malien en un si haut niveau ! Pour rappel, dans la vidéo en question, le Général à la retraite Minkoro Kané, appelle ouvertement à l’élimination des présidents ivoirien Alassane Ouattara et béninois Patrice Talon.« Nous nous ferons un plaisir de trouver les voies et moyens pour éliminer Alassane et Talon s’ils ne changent pas », avait-il déclaré sans ménagement. Des propos d’une extrême gravité qui ont suscité indignations et condamnations au Mali et en dehors du Mali. En effet, de nombreux maliens et des ressortissants ivoiriens ont exprimé leur indignation face à ces déclarations qu’ils jugent dangereuses et irresponsables, pendant que plusieurs observateurs s’interrogent sur les répercussions possibles de cette sortie médiatique sur les relations entre le Mali et ses voisins, notamment la Côte d’Ivoire et le Bénin.

Aussi, de nombreuses voix s’élèvent pour appeler le Président du CNT, le Colonel Malick Diaw, à se démarquer des propos du Général Minkoro Kané.

« Dans une vidéo devenue virale sur les réseaux sociaux, nous avons été stupéfaits d’entendre le président de la Commission Défense du CNT, Minkoro Kané, parler ouvertement de l’élimination physique contre les Présidents Alassane Dramane Ouattara et Patrice Talon. A ce rythme, il est difficile de déceler une volonté manifeste d’apaisement diplomatique tant nécessaire, mais aussi de sortie de crise du côté de certains acteurs majeurs de la Transition.

Nous condamnons avec véhémence ces propos du Général à la retraite et invitons les autorités de la Transition à se désolidariser de cette déclaration qui contribue à détériorer nos relations avec les pays concernés », s’indigne Housseini Amion Guindo de la CODEM, qui rappelle au passage qu’il urge que les autorités de la Transition prennent la vraie mesure de la crise qui assaille notre pays et travaillent à faire en sorte que nous aillons les ressorts nécessaires d’y sortir le plus rapidement possible !

MAIMOUNA DOUMBIA

Le Soir de Bamako

http://lesoirdebamako

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