BAKARY TOGOLA A L’AUDIENCE DE LA COUR D’ASSISES SPECIALE SUR LES CRIMES ECONOMIQUES ET FINANCIERS HIER

 BAKARY TOGOLA A L’AUDIENCE DE LA COUR D’ASSISES SPECIALE SUR LES CRIMES ECONOMIQUES ET FINANCIERS HIER

« C’EST APRES AVOIR REFUSE L’OFFRE FAITE PAR L’ANCIEN PREMIER MINISTRE BOUBOU CISSE SUR LES PRIX DES ENGRAIS, QUE J’AI ETE INTERPELLE PAR LE POLE ECONOMIQUE ET FINANCIER »

Le procès de l’ancien président de l’Assemblée permanente des chambres d’agriculture du Mali (APCAM), Bakary Togola et autres, a été ouvert hier, lundi 19 août 2024, à la Cour d’Assises Spéciale sur les Crimes Economiques et Financiers.

Ils sont au nombre de 11 accusés à comparaitre devant les magistrats pour répondre aux faits d’atteintes aux biens publics et complicité, faux et usage de faux.

Ces responsables de la Confédération des sociétés coopératives de producteurs de coton du Mali (C-SCPC), vont s’expliquer sur la disparition de la rondelette somme de plus de 9 milliards de FCFA sur un montant total de plus de 13 milliards de FCFA au préjudice de ladite Confédération.

Il s’agit entre autres de : Bakary Togola,  Djiguiba dit Ampha Coulibaly, Soloba Mady Keïta, Seydou Coulibaly, Tiassé Coulibaly, Drissa Traoré, Dialla Moussa Dembélé, Alou Dembélé, Mamadou Fomba, Bréhima Coulibaly et Mady Keïta. Lors du procès de 2021, à l’issu duquel ils ont été acquittés, 12 personnes ont comparu pour le détournement de l’argent de la CSCPC. Mais cette année, ils sont 11 à s’expliquer devant les juges car, l’un des accusés qui s’appelle M’Piè Doumbia est décédé en 2023. En effet, les faits se sont déroulés entre 2013 et 2019 lorsque Bakary Togola assurait la présidence, pendant que ses co-accusés occupaient chacun un poste de responsabilité au niveau de la confédération. Tout comme le procès de l’année 2021, après la lecture de l’arrêt de renvoi, les avocats de la défense ont demandé à la Cour d’annuler la procédure du dossier pour son illégalité. Ils ont fait savoir que Bakary Togola et ses coaccusés ne peuvent être maintenu dans le lien de l’accusation conformément aux textes de l’organisation pour l’harmonisation en Afrique du droit des affaires (OHADA), car la somme dont il est question n’appartient pas à l’Etat, mais à une confédération de coopérative. Donc, leurs clients ne peuvent pas être poursuivis pour ‘‘atteinte aux biens publics’’.

« Il n’y a pas d’atteinte aux biens publics. Nos clients ne peuvent pas être poursuivis pour ces faits. Nous demandons la requalification des faits. Cette procédure est nulle », ont insisté les avocats des accusés, indiquant que la Cour n’est pas compétente pour cette affaire.  ‘‘ C’est l’Etat…

Le Soir de Bamako

http://lesoirdebamako

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