GENRE ET CORRUPTION : UN PREMIER COLLOQUE S’OUVRE A BAMAKO

 GENRE ET CORRUPTION : UN PREMIER COLLOQUE S’OUVRE A BAMAKO

Les regards sont rivés sur la capitale malienne (Bamako), où s’ouvre ce mercredi 15 mai, un Colloque International sur le Genre et la Corruption, « Femmes et Corruption – Briser le Silence et Agir’’.

L’évènement qui s’étendra sur trois jours (du 15 au 17 mai 2024) est une première du genre au Mali et en Afrique de l’Ouest dans le cadre des relations de coopération entre le Canada et le Mali. Le Projet d’appui à la lutte contre la corruption pour et par l’égalité des genres, le projet mis en œuvre par l’ENAP, (École Nationale d’Administration Publique du Québec) et financé par Affaires Mondiales Canada, a choisi Bamako, la capitale malienne, pour abriter le Colloque International sur le Genre et la Corruption, axé sur le thème « Femmes et Corruption : Briser le Silence et Agir Ensemble ».

Cet événement captivant, organisé pour la première fois par le Projet LUCEG, va réunir des esprits éclairés du monde entier pour explorer et débattre de la relation complexe entre le genre et la corruption.

Le colloque vise à mettre en lumière le rôle crucial des femmes dans la lutte contre la corruption et à encourager une action collective pour créer un monde plus juste et équitable. Des chercheurs, des praticiens, des militants et des décideurs politiques de renom seront présents pour partager leurs idées et leurs perspectives, offrant ainsi une plateforme stimulante pour l’apprentissage, l’échange et la collaboration. Fruit de la Coopération canadienne, le Projet d’appui à la lutte contre la corruption pour et par l’égalité des genres, est un cas d’école au Mali dans le cadre de l’appui au renforcement des capacités de ses partenaires de l’OCLEI et de la société civile en matière de lutte contre la corruption. Il a pour objectif principal de renforcer les capacités d’actions de ses partenaires pour leur permettre de réaliser leurs mandats et de contribuer à la lutte contre les pratiques corruptives, notamment celles qui affectent les droits des femmes, des filles et de toutes les personnes en situation de vulnérabilité, cela à travers, l’information, la sensibilisation et la prévention contre la corruption à tous les niveaux de la société.

Aujourd’hui, le LUCEG constitue pour le Mali un projet révolutionnaire, qui contribue à financer les institutions et la société civile dans leur combat contre ce fléau.

Durant 3 jours, Bamako, sera donc la capitale de la promotion du genre et de la lutte contre la corruption.

LAYA DIARRA

Le Soir de Bamako

http://lesoirdebamako

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