RÉACTION DES PARTIES SIGNATAIRES DE LA DÉCLARATION DU 31 MARS 2024 SUR L’ARRÊT DE LA COUR CONSTITUTIONNELLE : LES MEMBRES DU CNT SOMMÉS DE REVERSER AU TRÉSOR PUBLIC LES AVANTAGES INDÛMENT PERÇUS
Les parties signataires de la déclaration commune du 31 mars 2024 disent avoir constaté, dans une déclaration en date 26 avril 2024, que les membres du Conseil National de Transition (CNT) s’étaient, par une loi organique, indûment octroyés en catimini, des indemnités et avantages faramineux frôlant l’indécence. En effet, précise la déclaration, il y a quelques mois, les membres du Conseil National de Transition (CNT) ont adopté à huis-clos les salaires et avantages qu’ils comptaient s’octroyer pour 2024 à travers une loi votée à l’unanimité des membres présents, soit 132 voix pour, 0 voix contre et 0 abstention.
Ladite loi, selon la déclaration des parties signataires de la déclaration commune du 31 mars 2024, devait aussi servir de base légale pour couvrir les dépenses similaires engagées depuis la mise en place de ce parlement de transition non élu et dont les membres ont été choisis et nommés par les Autorités en place. Et de dresser un aperçu de ce qu’ils se sont accordés, à l’insu du Peuple résilient, à savoir : une indemnité de représentation par mois ; une indemnité spéciale pour les membres du bureau ; une indemnité chauffeur pour les membres du bureau ; une indemnité de session par jour de session ; une indemnité de restitution par session ordinaire ; une indemnité de logement par mois ; une indemnité spéciale ; une indemnité de monture ; une indemnité de téléphone ; une indemnité de responsabilité ; une indemnité de sujétion ; une dotation de carburant ; des fonds spéciaux pour le président du Conseil National de Transition (CNT).
Soit environ deux millions cinq cent mille francs (2.500.000) F CFA, en dehors du salaire…..
MAIMOUNA DOUMBIA