PROMISCUITÉ A LA CITÉ DES 50 LOGEMENTS DE L’ACI 2000 : LES RESIDENTS DENONCENT LE LAXISME DU MAIRE DE LA CIV DEVANT LA POUSSEE ANARCHIQUE DES BARS
- Faits divers
- Le Soir de Bamako
- 1 mars 2023
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Les habitants de la cité des 50 logements de l’ACI 2000 sont remontés contre les autorités municipales de la Commune IV. Ils parlent d’un laxisme du Maire et de ses conseillers devant la prolifération des bars dans leur environnement de vie.
Dans une lettre ouverte au Maire l’association des habitants des 50 logements de l’ACI 2000 explique tout le calvaire que les familles vivent dans les lieux liés à la prolifération des bars dans les proximités immédiates des 50 logements. L’association des habitants des 50 logements est un collectif d’occupants regroupés au sein de ladite association répondant au nom d’un récépissé en date du 07 août 1997. Nous, membres de l’association des habitants de la cité des 50 logements, constatons avec une profonde inquiétude, la prolifération des bars dans la proximité immédiate de nos logements. Ces bars ont la seule autorisation de la Mairie de la commune IV, peut-on lire dans cette lettre ouverte.
En effet indique le collectif, en plus des graves désagréments causés par les tapages sonores nocturnes en des heures tardives (souvent jusqu’à 4 heures du matin), qui perturbent la quiétude des habitants, nous souffrons également des stationnements anarchiques de véhicules qui obstruent les voies d’accès des logements et des odeurs nauséabondes des urines. Cet état de fait inquiète sérieusement notre sécurité, notre santé et favorise la dépravation des mœurs (les tristes conséquences de l’exploitation des bars pourraient avoir sur l’avenir et l’éducation de nos enfants).
Dans le cas spécifique de la dame Traoré Awa Coulibaly, son exploitation d’après ce collectif est faite en toute illégalité
Car il s’agit là d’un espace culturel qu’elle avait loué et unilatéralement transformé en Bar après le décès du promoteur. S’il faut nécessairement un agrément dument délivré par des autorités compétentes en la matière, la bonne dame n’en dispose pas. Son activité serait en porte à faux avec un décret en date du 4 mars 2019, indiquent des sources. Les démarches pour tenter de la dissuader dans sa logique n’ont rien donné puis qu’elle continue à mener ses activités au mépris des textes de la République. Le comble, c’est quand le Maire ne daigne rien faire pour mettre fin à cette situation. Le Médiateur de la République, le Gouverneur du District n’ont pas pu stopper cette activité en violation des textes règlementaires du pays. C’est pourquoi le collectif vient encore attirer l’attention du Maire sur cette grave situation à laquelle des familles sont exposées dans le ressort de sa circonscription. C’est là encore un cri de détresse des résidents de la cité des 50 logements soumis à la promiscuité du règne anarchique des Bars.
LAYA DIARRA