LE FAFPA VERS L’IMPASSE TOTALE : Comment le Directeur Général travaille à tuer la poule aux œufs d’or !

 LE FAFPA VERS L’IMPASSE TOTALE : Comment le Directeur Général travaille à tuer la poule aux œufs d’or !

Arrivé à la tête du FAFPA en février 2021, l’actuel DG est le plus impopulaire et sans vision que la structure a connu de 1997 à nos jours d’après les sources.

De par sa gestion, les agents endurent beaucoup dans la structure ces temps-ci. Chef du service, il arrive au bureau à 10 heures aux dires de  certains selon qui, le FAFPA devient une véritable sinécure. Il ne s’intéresse à personne, si ce n’est le financier à la veille d’une de ses multiples missions. C’est lui qui assure toutes  les missions de l’international, aux missions terrain. Même celles les plus élémentaires de suivi des sessions formation à Doïla, Fana, Sitakili, Koutiala, Mopti, Kayes, Djenné, Kita, Tombouctou, Gao, Sikasso, qui sont des prérogatives des agents au plus bas de l’échelle.

Donc lui et lui seul. Le roi du moment peut faire des missions de très longue durée hors du pays ou du continent. De mars 2021 à décembre 2022, malgré la conjoncture que connait le pays, il s’est tapé 49 missions à lui seul. Le roi (DG) du moment a changé tous les fournisseurs du FAFPA. On peut s’interroger sur sa préférence pour les prestations d’hôtel pour les activités de la structure. Malgré la différence de prix, la qualité du service, il a opté toujours pour un hôtel, car il y voit son intérêt disent de lui certains, qui affirment qu’il  a licencié des agents du FAFPA en fonction, sans préavis.  Il a donné des mises à pieds à des cadres avec rétention de salaire. Il a fait avancer au grade supérieur, des agents du même service qui auraient longtemps fait abandon de poste. Il s’agit d’agents qui avaient été mutés pour besoin de service en régions, qui malheureusement mécontents n’ont jamais voulu regagner leur poste. Par manque de volonté, des prestataires font le pied de grue pour être dans leurs droits, malgré l’ordre des ministres de l’Economie et des Finances et celui de l’Entreprenariat national, de l’Emploi et de la Formation professionnelle, qui lui avaient ordonné de payer ce prestataire qui avait des arriérés de paiement datant de plus de trois ans. Lequel prestataire avait saisi l’espace d’interpellation démocratique (EID) pour rentrer en possession de ses droits. Avant les réponses du gouvernement, le MENEFP a saisi son homologue de l’Economie et des Finances aux fins de régler le prestataire pour ce montant de moins de dix millions. L’objectif des ministres n’est autre que l’apaisement du climat social et de soutenir les actions de la transition. Au même moment qu’il refusa de payer la dette de moins de 10 millions du prestataire, il organise un Conseil d’administration extraordinaire pour entériner son refus de paiement de ce dernier à hauteur de plus de 10 millions (jetons de présence des administrateurs, carburant, restauration, secrétariat, documentation etc…) ; Plusieurs cadres du service qui n’ont pas voulu épouser ses pratiques se sont vus relever et jeter hors du service à l’insu du ministère de tutelle / hiérarchie depuis plus de quatre mois, sans affectation. Des chefs d’antennes régionales ont vu leur contrat bail résilié avec refus catégorique d’en faire un autre et sont dans la rue depuis plus d’un an sans bureau et sans équipement. Les entrées financières du FAFPA sont réservées exclusivement à ses promenades de santé à l’intérieur et à l’extérieur du Pays, au détriment du cœur de métier du FAFPA qui est le financement de la formation professionnelle au Mali.

LAYA DIARRA

Le Soir de Bamako

http://lesoirdebamako

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