14 NOVEMBRE 2023 – 14 NOVEMBRE 2024 : UN AN DEPUIS LE RETOUR DE KIDAL DANS LE GIRON DU MALI : LE CHEMIN EST ENCORE LONG, MAIS LE RETOUR DE L’ÉTAT OUVRE UNE PERSPECTIVE D’ESPOIR

 14 NOVEMBRE 2023 – 14 NOVEMBRE 2024 : UN AN DEPUIS LE RETOUR DE KIDAL DANS LE GIRON DU MALI : LE CHEMIN EST ENCORE LONG, MAIS LE RETOUR DE L’ÉTAT OUVRE UNE PERSPECTIVE D’ESPOIR

Le 14 novembre 2023 marquait le retour historique de l’État malien à Kidal, après une décennie d’instabilité dominée par des groupes armés. Aujourd’hui, un an plus tard, la ville connaît des changements profonds qui transforment le quotidien de ses habitants.

Cette reprise par l’armée malienne, soutenue par des alliances internationales avec la Russie et la Turquie, a permis de restaurer un climat de sécurité, essentiel pour le développement de la région. Le rétablissement de l’autorité de l’État malien à Kidal a répondu à un besoin pressant de sécurité. Depuis 2023, des efforts militaires intensifs ont permis de pacifier la région et de dissuader le retour des groupes armés. La présence accrue de l’armée aux points stratégiques a réduit les violences, offrant aux habitants un sentiment de sécurité inédit.

Les Kidalois peuvent désormais se déplacer sans crainte et envisager un avenir plus stable, tout en renouant avec leurs activités économiques.

Le rétablissement de l’autorité malienne a également stimulé l’économie locale. Depuis la reprise de la ville, diverses initiatives ont favorisé le commerce et l’entrepreneuriat. La réouverture de routes commerciales a permis aux échanges de reprendre, facilitant l’acheminement de produits essentiels et encourageant les activités des commerçants locaux. En parallèle, la présence d’acteurs économiques et d’organisations humanitaires participe à la reconstruction des infrastructures et au soutien des initiatives locales, bien que des efforts restent à fournir pour une relance totale de l’économie régionale. La réintégration de Kidal dans le cadre national demeure un objectif majeur pour l’État malien, qui œuvre à renforcer la cohésion sociale. Les autorités ont encouragé le dialogue en intégrant des représentants de la communauté, respectant les traditions locales et favorisant une écoute active. Des actions concrètes, telles que l’ouverture de centres de santé et le recrutement de jeunes Kidalois au sein des forces de sécurité, illustrent cet engagement envers une souveraineté inclusive et respectueuse des identités locales.

Bien que le retour de l’État à Kidal marque une avancée significative, des défis demeurent, notamment en raison de la proximité avec la frontière algérienne, souvent exploitée par des groupes armés.

Conscientes de ces risques, les autorités de transition redoublent d’efforts pour transformer cette région en un espace de paix durable. L’État s’emploie à renforcer les services publics et les investissements locaux, tout en maintenant un dialogue inclusif pour pérenniser cette stabilité fragile. Un an après la reprise de Kidal, les habitants redécouvrent un quotidien marqué par la sécurité, la relance économique et un lien renforcé avec l’État malien. Ce retour n’est pas seulement militaire ; il incarne une ambition sociale et humaine, offrant à cette région longtemps instable une perspective d’espoir et de paix durable. ■

LAYA DIARRA

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