WASSIM NASR, LE DÉMORALISATEUR DES ARMÉES DU SAHEL : LES CHEFS D’ÉTAT DE L’AES DOIVENT ALLER AU-DELÀ DE L’OUVERTURE D’UNE ENQUÊTE

La nouvelle trouvaille du collabo des terroristes du monde, Wassim Nasr, est une vaine tentative de créer un faux incident entre le Mali et la Turquie, qui aurait refusé de fournir des munitions de drones à notre pays à cause de paiements en retard.
Ce qui, selon des sources sécuritaires maliennes, est loin d’être vrai, la démarche de l’homme, qui se dit spécialiste des questions en rapport avec les mouvements djihadistes et les questions sécuritaires, ayant toujours été de défendre ses complices terroristes au détriment des armées de l’AES, et spécifiquement du Mali. En fait, du refus de la Turquie à fournir des munitions de drones à notre pays à cause de paiements en retard, il ne s’agit que d’une tentative de déstabilisation visant à miner le moral des forces maliennes engagées sur le front. Selon des sources sécuritaires maliennes, cette désinformation est plutôt la manifestation d’une complicité éditoriale avec les groupes terroristes qui souhaiteraient affaiblir le Mali. La situation est telle aujourd’hui qu’il faudrait que les autorités des trois pays de la Confédération AES aillent au-delà de l’ouverture d’une enquête contre ce complice des groupes terroristes.
Rappelons que les parquets burkinabé, malien et nigérien avaient annoncé l’ouverture d’enquêtes séparées contre ce journaliste polémiste de la chaîne française France 24 Wassim Nasr pour son soutien affiché aux actions des groupes terroristes au Sahel, suite à une double attaque perpétrée à Bamako en septembre dernier.
« L’analyse combinée des différentes interventions de Wassim Nasr sur les différents médias où il intervient laisse apparaître des prises de position et des commentaires s’assimilant à des actes de publicité et de soutien flagrant aux terroristes et aux actions des terroristes sévissant au Sahel », avaient souligné les parquets burkinabé, malien et nigérien dans des communiqués lus sur les télévisions d’Etat respectives. Les parquets invoquaient des interventions de Wassim Nasr à la suite de la double attaque à Bamako, revendiquée les djihadistes affiliés à Al-Qaida, et une attaque qui avait fait des dizaines de morts civils en novembre 2023 à Djibo, dans le nord du Burkina. Tout indiquait clairement que Wassim Nasr avait été en contact avec les djihadistes qui lui communiquaient leurs objectifs, leurs positions et le bilan humain de leurs opérations. D’où les faits de « association de malfaiteurs en lien avec une entreprise terroriste, complicité d’acte terroriste et apologie du terrorisme » visés par les enquêtes le concernant.
N’est-il pas temps d’envisager autrement le cas ce complice des groupes terroristes, dans son entreprise de démoralisation des armées du Sahel ? ■
MAÏMOUNA DOUMBIA