CONTENUS OBSCENES ET ATTENTATOIRES A NOS MŒURS DE PLUS EN PLUS PRESENTS SUR LES PLATEAUX TELES : LA HAC ET LE PROCUREUR DE LA CYBERCRIMINALITÉ DOIVENT AGIR ET SÉVIR !

Le Ministère de la Promotion de la Femme, de l’Enfant et de la Famille exprime avec la plus grande fermeté son indignation à la suite de propos graves et inacceptables tenus par un influenceur bien connu du paysage numérique et médiatique national, lors d’une émission diffusée le 11 mai 2025 sur un plateau télévisé de grande audience.
Au-delà de l’indignation du Ministère de la Promotion de la Femme, de l’Enfant et de la Famille, nous interpellons la Haute Autorité de la Communication (HAC) et le Procureur du Pôle de la Cybercriminalité dans la traque des contenus obscènes et attentatoires à nos mœurs de plus en plus présents sur les plateaux télés. Il en va de l’avenir de nos enfants ! Les déclarations de l’activiste incriminé par le Ministère de la Promotion de la Femme, qui relèvent d’une apologie manifeste du viol, constituent en outre une offense intolérable à la mémoire des victimes.
En plus d’être une banalisation révoltante de la violence faite aux femmes et aux filles, elles constituent aussi une atteinte directe aux valeurs fondamentales de notre société.
Des manquements graves nécessitant des poursuites judiciaires contre leurs auteurs. Et le Ministère rappelle à juste titre, le cas viol suivi du meurtre d’une fillette de quatre ans dans le quartier de Missabougou, un crime abominable qui a profondément ébranlé la conscience nationale. Et comme le rappelle le Ministère, le viol est un crime odieux, puni par la loi malienne et par les instruments internationaux auxquels nous sommes soumis. En conséquence, aucune tribune médiatique, quelle que soit sa notoriété, ne saurait devenir le vecteur d’atteinte à la dignité humaine, avec des contenus obscènes et attentatoires à nos mœurs, menaçant l’avenir de nos enfants.
Aussi, nous convenons avec le Ministère de la Promotion de la Femme, de l’Enfant et de la Famille, l’ouverture de procédures judiciaires contre les auteurs de ces contenus obscènes pour apologie du crime et incitation à la violence sexuelle.
Nous interpellons les autorités de régulation des médias, notamment la HAC, à prendre toutes les mesures appropriées à l’encontre des médias et Web-TV diffusant de tels contenus, et Dieu seul combien ils sont nombreux aujourd’hui et suivis par nos enfants qui les prennent comme des normes sociales. Au-delà des poursuites judiciaires, il faut une veille permanente pour identifier toutes les émissions consacrées à ces genres de contenus aux fins de leur retrait pure et simple. Il en va de l’honneur de notre nation, et de la sécurité de nos enfants et de l’avenir du pays ! ■
MAÏMOUNA DOUMBIA