BRAQUAGE ENTRE BOUGOUNI ET BAMAKO : LES PASSAGERS D’UN CAR DE TRANSPORT DÉPOUILLÉS DE LEURS BIENS

 BRAQUAGE ENTRE BOUGOUNI ET BAMAKO : LES PASSAGERS D’UN CAR DE TRANSPORT DÉPOUILLÉS DE LEURS BIENS

Les criminels armés ont encore réussi un de leurs coups sur l’axe Bamako-Bougouni, hier mardi 18 février 2025. Un car de transport en provenance de Tengrela (Côte d’Ivoire) a été attaqué par des hommes armés près du village de Solo en direction de Bamako.

Selon les informations, l’attaque a eu lieu aux environs de 07 heures du matin. C’est un car de la compagnie SFT qui ont été ciblé par les malfrats. Les passagers ont été dépouillés de leurs biens. Certains passagers, victimes de ce braquage, ont témoigné que le véhicule a été criblé de balles par les assaillants et deux personnes ont été blessées. « Quand on est arrivée à ce niveau ce matin, les bandits nous ont tiré dessus. Plusieurs balles ont touché notre véhicule. Les bandits m’ont dérobé 30 g d’or et 50.000 francs CFA. Deux personnes ont été atteintes par balles », a confié un passager. « Nous avons quitté Tengréla à la frontière Mali-Côte d’Ivoire. Pour éviter ce genre d’attaque, par peur nous avons passé la nuit au poste de Bougouni.

Malgré tout cela, on a été attaqué par les bandits. Une balle a légèrement frôlé mon ventre et une autre est dans ma jambe », a déclaré une autre victime.

Après l’attaque, les assaillants ont disparu dans la nature sans y laisser de trace. Cette situation regrettable témoigne de l’omniprésence du danger sur les routes du pays. Les bandits armés peuvent mener des attaques contre les civils à tout moment. Mais, ce n’est pas la première fois que ce genre de braquage se produit entre Bougouni et Bamako. Donc, il est crucial que les compagnies de transport fassent escorter leurs véhicules par les porteurs d’uniforme, sur les axes où les braquages sont fréquents. Si les braqueurs se rendent compte que les véhicules ne sont pas escortés, ils ne risquent pas de passer à l’acte.

Donc, il faut que les compagnies acceptent de faire escorter les véhicules. Ainsi, les usagers seront protégés et des vies seront sauvées. ■

YOUSSOUF KONATE

Sarah TRAORE

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