8È ÉDITION DU FESTIVAL INTERNATIONAL DE WASSULU : « S’ÉVADER UN TEMPS POUR MIEUX CERNER LE PRÉSENT ET RELEVER LES DÉFIS », SELON LA DIVA OUMOU SANGARE

 8È ÉDITION DU FESTIVAL INTERNATIONAL DE WASSULU : « S’ÉVADER UN TEMPS POUR MIEUX CERNER LE PRÉSENT ET RELEVER LES DÉFIS », SELON LA DIVA OUMOU SANGARE

La 8è édition du Festival International du Wassulu se tiendra du 20 au 22 février à Yanfolila. L’annonce a été faite par la Diva Oumou Sangaré qui, il faut le souligner, en est la présidente de la commission d’organisation.

L’artiste a fait part de l’état des préparatifs avant d’affirmer que tout est fin prête pour revivre ce moment particulier de communion dans le Wassulu profond. En fait, il s’agit, selon elle, de s’évader un temps pour mieux cerner le présent, mais aussi et surtout pour relever les défis ! Rappelons que le FIWA est un véritable projet de développement pour la mise en valeur de la culture du Wassulu. La preuve, ce festival véritable moyen de dynamisation de la vie de la localité, a permis de créer des activités économiques pour les jeunes de la localité ; de créer des emplois (directs et indirects) dans les secteurs de l’industrie du spectacle, de la communication et du tourisme, mais aussi de vulgariser la culture du Wassulu au niveau national et international.

Le FIWA vise en effet à développer la vie locale du Wassulu à travers la création d’activités et d’emplois ; faire découvrir le Wassulu au grand public malien ; développer le potentiel touristique et culturel du Wassulu ; lutter contre l’exode rural et l’émigration ; œuvrer pour la cohésion nationale, la paix et la réconciliation des communautés ; combattre les extrémismes, la manipulation des esprits et le djihadisme… C’est d’ailleurs là quelques idées nobles qui ont prévalu à la création de ce festival, qui a permis la création d’un Institut de formation professionnel autour des métiers de la culture, du tourisme et de la restauration, et cela en collaboration avec le FAFPA sous l’égide du Ministère de l’Emploi et de la Formation Professionnelle.

La Diva Oumou Sangaré sollicite cependant l’appui et l’accompagnement des autorités pour l’organisation de ce festival, qui a coûté l’année dernière 265 millions de FCFA ! Disons qu’elle mérite cela, ce d’autant que 2025 a été déclarée « Année de la Culture » par le Président de la Transition ! ■

MAÏMOUNA DOUMBIA

Sarah TRAORE

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