EN RÉACTION À LA DISPARITION DE LEURS CAMARADES SECRÉTAIRES GÉNÉRAUX, DONT LE COMMANDANT DAOUDA KONATÉ : LES SYNDICATS DES SURVEILLANTS DE PRISON ET DE LA JUSTICE DÉCLENCHENT UN ARRÊT DE TRAVAIL À PARTIR D’AUJOURD’HUI

 EN RÉACTION À LA DISPARITION DE LEURS CAMARADES SECRÉTAIRES GÉNÉRAUX, DONT LE COMMANDANT DAOUDA KONATÉ : LES SYNDICATS DES SURVEILLANTS DE PRISON ET DE LA JUSTICE DÉCLENCHENT UN ARRÊT DE TRAVAIL À PARTIR D’AUJOURD’HUI

En effet, dans une correspondance adressée au ministre du Travail, de la Fonction Publique et du Dialogue Social, la Synergie des sections syndicales des surveillants de prison, de la Section syndicale de la justice et du Syndicat autonome des surveillants de prison du Mali annoncent un arrêt de travail à partir d’aujourd’hui mardi, et ce jusqu’à la libération de leurs camarades, le Commandant Daouda Konaté et l’infirmier Famoussa Fomba !

« Nous, la synergie des sections syndicales des surveillants de prison, de la section syndicale de la justice et du syndicat autonome des surveillants de prison du Mali, tenons à vous faire part de notre profonde préoccupation concernant la situation actuelle de nos camarades, qui sont portés disparus depuis plusieurs heures. En raison de ces événements alarmants et en solidarité avec nos collègues, nous avons décidé d’observer un arrêt de travail à compter du mardi 29 octobre 2024, jusqu’à leur libération. Cette action vise à faire entendre notre voix et à revendiquer la justice pour tous ceux qui souffrent en ce moment. Nous préconisons que cette mesure est essentielle pour rappeler l’importance du dialogue social et de la protection des droits des travailleurs, en particulier ceux qui œuvrent dans des conditions souvent difficiles et parfois dangereuses. »

« En conséquence, nous exhortons les plus hautes autorités de tout mettre en œuvre pour favoriser leur retour dans leurs familles sains et saufs. Dans l’attente d’une prise en charge de cette doléance, nous vous prions d’agréer Monsieur le Ministre, l’expression de notre considération distinguée», annoncent les syndicalistes sous la plume du doyen des secrétaires généraux. Une décision qui va fortement perturber le fonctionnement de la justice, au regard des consignes de cet arrêt de travail.

En effet, pendant les périodes de l’arrêt de travail, il est recommandé aux fonctionnaires du Cadre de la Surveillance des Services Pénitentiaires et de l’Education Surveillée une présence massive en tenue sur les lieux de travail (établissements pénitentiaires) afin de renforcer le dispositif sécuritaire. L’arrêt de travail se manifestera dans tous les établissements pénitentiaires ainsi qu’il suit : Arrêt des visites sociales et familiales ; Arrêt des extractions judiciaires et administratives ; Arrêt des transfèrements judiciaires et administratifs ; Arrêt des consultations médicales extérieures sauf les cas d’urgences ; La non-exécution des mandats de justice et des ordres de libération ; Arrêt de traitement des courriers à l’arrivée et au départ ; La réception des plats extérieurs se déroulera de 08h à 13h ; Les expirations de peine seront exécutées. Dans les services administratifs centraux, régionaux et sub-régionaux de l’Administration Pénitentiaire, elle se manifestera par l’arrêt complet du travail. NB : aucune décision de justice ne sera exécutée du début à la fin de ce processus d’arrêt de travail ■

MAIMOUNA DOUMBIA

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