AFFAIRE ‘’AMINATA DICKO’’ A L’ONU : La MINUSMA se discrédite une fois de plus
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Le Soir de Bamako
- 7 février 2023
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Au courant de la dernière semaine du mois de janvier passé, l’opinion nationale malienne avait été stupéfaite d’apprendre qu’une dame s’est exprimée à la tribune de l’ONU, pour le compte de la Société civile malienne.
Toute chose qui a suscité la polémique et les spéculations sont allées bon train. Au cours de son intervention, cette inconnue a vertement fustigé le système sécuritaire au Mali, en ces termes : « une insécurité rampante et son corolaire de catastrophes humanitaires inhérentes aux centaines de milliers de déplacés internes et externes ; des horreurs dignes de crimes de guerre perpétrées au nom de la lutte contre le terrorisme ; des acquisitions de matériels militaires au mépris de toute orthodoxie budgétaire ; un processus électoral biaisé par des présomptions de non-inclusivité, etc… ». Des propos qui incriminent sérieusement non seulement les autorités maliennes de la transition mais aussi les Forces Armées du Mali dans l’exercice de leurs fonctions régaliennes, que sont la défense et la sécurisation des personnes et de leurs biens.
S’il est vrai que l’intéressée ne jouit pas d’une grande popularité au Mali, il n’en demeure pas moins vrai que suite à son acte à la tribune de l’ONU et aussi vérification faite de sa personne, il nous est revenu qu’il s’agit de : Mlle Aminata Dicko, fille d’une ancienne députée de Douentza, en plus d’être un membre influent de la jeunesse de l’association Tabital Pulaaku.
C’est son appartenance à cette association communautaire peule qui la fonde à se trouver frustrée (à tort ou à raison ?) devant le comportement des soldats qu’elle accuse de commettre des exactions et autres abus sur les paisibles populations du Centre
Evidemment que ce comportement d’Aminata Dicko lui a valu des réprobations auprès de la société malienne, à commencer par les autorités de la transition. Le Chef de la diplomatie malienne n’a-t-il pas prévenu déjà que « Il va de soi qu’à défaut de la France la nouvelle adversaire du Mali s’appelle Aminata Dicko. » En réaction aux déclarations faites par Aminata Dicko, le Collectif pour la Défense des Militaires (CDM), qui joue le rôle de répondant pour le compte des FAMa, a porté plainte auprès du procureur de la République près le Tribunal de Grande Instance de la Commune IV de Bamako. Affaire à suivre donc. Mais au-delà de toutes ces réprobations, il y a aussi lieu de se demander comment a-t-elle fait pour, non seulement accéder au lieu de la rencontre et aussi arriver à s’inscrire sur la liste des éventuels intervenants au débat ?
RETROUVEZ L’INTÉGRALITÉ DE L’ARTICLE DANS LE SOIR DE BAMAKO DU MARDI 07 FEVRIER 2023 !
