Menstruations et droits de la personne – questions fréquemment posées
Les droits de la personne sont les droits que toute personne possède en vertu de sa dignité humaine. La menstruation est directement en lien avec la dignité humaine : lorsqu’une personne n’a pas accès à des installations sanitaires sûres ni à des moyens efficaces de gérer son hygiène menstruelle, elle ne peut pas gérer ses règles dans la dignité. Les moqueries, l’exclusion et la honte liées aux règles portent atteinte à la dignité humaine.
L’inégalité des genres, l’extrême pauvreté, les crises humanitaires et certaines traditions dangereuses peuvent transformer le moment des règles en période de privation ou de stigmatisation, ce qui limite l’exercice des droits des personnes menstruées. C’est donc le cas pour les femmes et les filles, mais aussi pour les hommes transgenres ou les personnes non-binaires qui ont leurs règles.
Au cours de sa vie, une personne menstruée passe en moyenne trois à huit ans à avoir ses règles, pendant lesquelles elle peut se trouver victime d’exclusion, de négligence ou de discrimination à cause de cela.
Toute une série de facteurs affectent la façon dont les personnes sont traitées durant leurs règles, ainsi que pendant d’autres périodes de saignements vaginaux, notamment pendant la période qui suit l’accouchement.